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Revue de presse des Amériques

A la Une: le gouverneur de l’Alabama démissionne pour une affaire d’adultère

Robert Bentley, gouverneur d'Alabama contraint d'annoncer sa démission suite à l'affaire d'adultère dont il est l'acteur principal.
Robert Bentley, gouverneur d'Alabama contraint d'annoncer sa démission suite à l'affaire d'adultère dont il est l'acteur principal. REUTERS
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Robert Bentley était tombé amoureux de son attachée de presse Rebekah Caldwell et commençait à mener une liaison d’adultère. Il y a un an, l’affaire a éclaté au grand jour. Menacé d’une procédure de destitution, Robert Bentley, 74 ans, honorable dermatologue et bénévole d’église reconverti en politique, a finalement lâché les rênes de l'Etat d'Alabama, ultra-conservateur. « La pression de l’opinion publique était devenue insupportable », écrit le New York Times. Le gouverneur avait demandé à certains employés de l’aider à cacher la liaison avec sa plus proche collaboratrice Rebekah Caldwell. La révélation de cette information vendredi dernier était la goutte qui a fait déborder le vase, toujours selon le journal.

Il y a un an, l’enregistrement d’une conversation intime entre les deux amants a été rendue publique. Un enregistrement effectué à leur insu par l’épouse du gouverneur qui commençait à avoir des doutes sur la fidélité de son mari. Un scandale qui a fait beaucoup de vagues dans un pays qui reste en grande partie très puritain. « Tout le monde s’est moqué de nous », écrit le Press Register, le journal local. « Même le Mississipi s’est tordu de rire. Mais bon, nous avons aussi une raison d’être fiers, car les garde-fous de notre système ont bien fonctionné. Selon la presse locale, ce scandale avait un parfum nixonien, car comme l’ancien président, également contraint à la démission, le gouverneur Bentley a utilisé les forces de l’ordre et les ressources du gouvernement pour étouffer l’affaire.

Prix Pulitzer pour un reportage sur Donald Trump

Les prestigieux prix du journalisme américain récompensent cette année plusieurs articles sur la campagne électorale. David Fahrenthold du Washington Post par exemple a remporté le prix du reportage national pour une enquête sur les affirmations trompeuses de Donald Trump concernant ses dons à des œuvres caritatives. Le comité Pulitzer a loué « un modèle de journalisme transparent ». En fait, le journaliste a inventé un nouveau mode d'investigation en demandant l'aide de ses abonnés sur Twitter pour retrouver la trace de dons de Donald Trump. Le New York Times repart également avec un prix, celui du reportage international. Le journal s’est penché sur les efforts de la Russie d’étendre son influence à l'étranger.

Journée de manifestation au Chili


Les étudiants chiliens ne sont pas du tout contents de la réforme de l’éducation lancée par la présidente socialiste Michelle Bachelet. Une réforme jugée très en retrait par rapport aux promesses de la présidente. Du coup, la confédération des étudiants de Chili a appelé à une grande marche à Santiago, la capitale. Selon La Nacion, les étudiants réclament notamment l’abrogation de tout type d’enseignement privé et donc payant. Ils demandent aussi le droit à l’inscription gratuite dans les universités.

Crise d’éducation au Brésil


Autre pays, où l’éducation est en crise, c’est le Brésil. L’université de l’Etat de Rio de Janeiro vient de rouvrir ses portes, après 8 mois de fermeture. C’est à la Une d’O Globo. L’Etat de Rio de Janeiro, fortement endetté, n’avait tout simplement plus les moyens d’entretenir cette université, l’une des plus prestigieuses du pays. Lundi 10 avril, professeurs et étudiants sont retournés en classe, mais sans enthousiasme, surtout de la part des enseignants qui n’ont pas encore reçu le 13e mois de salaire de 2016 ni celui de février et de mars. Certains professeurs ont d’ailleurs décidé de maintenir la grève. Mais cette rentrée s’annonce aussi difficile pour les étudiants, dont beaucoup sont privés de leur bourse que l’Etat ne peut plus offrir. Du coup, certains sont obligés de sécher les cours car ils n’ont plus les moyens de se payer le bus pour aller à l’université, selon O Globo.

Des pots-de-vin pour Lula


L’ancien président Lula, qui aurait reçu l’équivalent de presque 4 millions d’euros de pots-de-vin de la part de l’entreprise Odebrecht. C’est ce qu’affirme l’ancien patron de l’entreprise Odebrecht dans une audition devant le juge d’instruction. L’argent aurait été versé en liquide, selon Marcelo Odebrecht, qui a été arrêté en 2015 et qui est actuellement en train de passer aux aveux. C’est à lire dans le journal Folha de São Paulo.

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