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La revue de presse des Amériques

A la Une : changement de ton de Trump sur la Syrie

Le président Donald Trump  s'exprime sur l'attaque au gaz en Syrie,, juste après la  tenue d'une conférence de presse avec le roi Abdallah de Jordanie, le 5 avril 2017.
Le président Donald Trump s'exprime sur l'attaque au gaz en Syrie,, juste après la tenue d'une conférence de presse avec le roi Abdallah de Jordanie, le 5 avril 2017. ©Reuters
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« L'attaque chimique perpétrée mardi en Syrie remet en question la philosophie même de la politique étrangère de Donald Trump », estime le Washington Post. « L'attaque menée par les forces de Bachar el-Assad est une offense aux valeurs de l'Amérique et viole le droit international, mais elle ne représente à priori pas une menace immédiate ni pour la sécurité des Etats-Unis ni pour leurs intérêts économiques. Donc dans un monde trumpien de "l'Amérique d'abord", cette atrocité n'entrainerait aucune action des Etats-Unis ou de leurs alliés. Les déclarations présidentielles d'hier laissent entendre que Donald Trump est pourtant en train repenser le rôle qu'il comptait donner à son pays dans le monde », poursuit le quotidien avant de conclure: « La grande question est de savoir combien de temps durera l'indignation présidentielle et si celle-ci mènera à une action concrète ».

Autre grande surprise d'hier : le limogeage de Steve Bannon du Conseil de sécurité national.

« Un drame de plus à l'intérieur des murs d'une Maison Blanche secouée par des intrigues de palais, où les conseillers se battent pour être entendus par le président et cherchent à gagner en influence à tout prix », constate de manière laconique le New York Times. « En effet, enchaine le quotidien, nombreux ont été ceux qui se sont félicités du départ de l'ancien chef de Breitbart News du Conseil de sécurité national. Mais attention : Monsieur Bannon est un survivant rusé qui reste un proche conseiller du président. Le sous-estimer serait une erreur ».

Donald Trump reçois Xi Jinping

Aujourd'hui Donald Trump reçoit son homologue chinois Xi Jinping pour un sommet informel dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride. Les deux dirigeants, qui ont des contentieux sur le commerce et la Corée du Nord, doivent se retrouver ce soir pour un dîner, puis vendredi pour de nouveaux entretiens. « Sans aucun doute, il s'agit de la rencontre la plus importante de la jeune administration Trump », souligne le Boston Globe. « La trajectoire des quatre années à venir, et même l'évolution du XXIème siècle dépendront en grande partie de la question de savoir si ces deux pays peuvent éviter une confrontation commerciale ou toute autre forme de guerre ».
 
Venezuela : nouvelle journée de manifestations sous haute tension
 
Ce jeudi, aussi bien le camp chaviste que l'opposition ont appelé leurs sympathisants à descendre dans la rue. Ce qui fait craindre de nouvelles violences, souligne Tal Cual. Pas plus tard qu'hier, de violents affrontements ont opposé police et étudiants qui manifestaient contre les arrêts du Tribunal suprême de justice, instance qui s'était octroyé la semaine dernière des pouvoirs législatifs avant de faire marche arrière après l'intervention du président Maduro, rapporte El Carabobeno. « Les étudiants ont bloqué plusieurs axes routiers. Ils ont été délogés par les forces de l'ordre et ont répliqué par des jets de pierre. La police, du coup, a fait usage de gaz lacrymogène mais aussi de fusil de chasse. Résultat : au moins une douzaine de blessés, dont deux policiers ».
 
Pendant ce temps, à l'Assemblée nationale, la majorité d'opposition a lancé le processus pour révoquer les sept juges du Tribunal suprême de justice.
« Ni la répression contre la marche de mardi des députés de l'opposition, ni le fait que la Garde nationale bolivarienne ait bloqué tous les accès au Parlement ont pu empêcher les élus de se rendre dans l'hémicycle », se félicite El Nacional. Le journal de Caracas souligne que l'opposition, en voulant révoquer les sept juges pour « rupture de l'ordre constitutionnel » agit conformément aux lois en vigueur. Mais pour aboutir, leur démarche doit être validée par une autre instance, le Pouvoir citoyen, entre les mains des chavistes.
 
De son côté, le président Nicolas Maduro a déclaré mercredi soir que son gouvernement n'allait pas « perdre de temps ni avec l'OEA ni avec l'opposition à l'Assemblée nationale », qu'il accuse, tous deux, de diffuser de fausses informations sur le Venezuela, selon des propos rapportés par Ultimas Noticias.

Colombie : le bilan s’alourdit après la coulée de boue
 
Le bilan en Colombie ne cesse de s'alourdir après la terrible coulée de boue à Mocoa, dans le sud du pays. Les autorités comptent désormais 301 morts, 314 autres personnes sont toujours portées disparues, rapporte El Espectador..

 

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