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Venezuela

La tension monte entre l'Organisation des Etats américains et le Venezuela

Une réunion est prévue ce mardi 28 mars au siège de l'Organisation des Etats américains (OEA), à Washington, « pour considérer la situation du Venezuela ». Cette « session extraordinaire » a été demandée par 18 pays membres de cette organisation internationale après que son secrétaire général a notamment exigé « des élections au Venezuela dans les plus brefs délais » ou encore « la libération des prisonniers politiques dans le pays » pour éviter sa suspension. Caracas a contre-attaqué lundi, lors d’une réunion que la délégation vénézuélienne avait demandée.

La ministre des Affaires étrangères vénézuélienne, Delcy Rodriguez, au siège de l'OEA, le 27 mars 2017.
La ministre des Affaires étrangères vénézuélienne, Delcy Rodriguez, au siège de l'OEA, le 27 mars 2017. MANDEL NGAN / AFP
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Avec notre correspondant à Caracas, Julien Gonzalez

Reçue au siège de l'Organisation des Etats américains (OEA), la ministre vénézuélienne des Affaires étrangères n'a pas caché sa colère. Dénonçant « les graves actions d'ingérence au sein de l'Organisation », elle a demandé au nom du Venezuela la suspension de la session prévue ce mardi 28 mars.

Les autorités vénézuéliennes ont particulièrement dans le viseur le secrétaire général de l'Organisation. Il y a deux semaines, Luis Almagro a remis un rapport qui plaide pour la suspension du Venezuela dans l'organisation « si le gouvernement de Nicolas Maduro ne convoque pas des élections générales dans les 30 jours ».

« Calendrier électoral »

Suite à ce rapport, 14 des 35 Etats membres ont signé la semaine dernière une déclaration commune pour exiger de Caracas « la libération des prisonniers politiques » et « l'établissement d'un calendrier électoral ». Ils ont toutefois précisé que « la suspension d'un pays membre est le dernier recours et qu'avant ça, toutes les solutions diplomatiques doivent être épuisées ».

Les tensions entre l'OEA et Caracas ne sont pas nouvelles. En mai dernier, son secrétaire général avait déjà invoqué la charte démocratique pour demander « une session d'urgence » sur le Venezuela. L'an dernier, cette réunion n'avait débouché sur aucune décision.

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