Accéder au contenu principal
La revue de presse des Amériques

A la Une: début de l’audition du magistrat Neil Gorsuch au Capitole

Le juge Neil Gorsuch lors de son audition  devant le Comité judiciaire du sénat, au Capitole à Washington, le 20 mars 2017.
Le juge Neil Gorsuch lors de son audition devant le Comité judiciaire du sénat, au Capitole à Washington, le 20 mars 2017. ©REUTERS/Jonathan Ernst
Publicité

L’audition doit confirmer la désignation du magistrat Neil Gorsuch comme juge de la Cour Suprême. Cette première journée sera un test pour les démocrates, estime le site d’information Politico. « Vont-ils se réveiller en tant que force d’opposition ? Ou vont-ils se laisser marcher sur les pieds ? » Selon l’auteur de l’article, la seconde option est la plus probable. Et le journaliste de rappeler ce qui s’est passé en 2000. Après une élection selon lui volée par la décision très politique de la Cour Suprême, les démocrates n’ont pas beaucoup agi pour résister à l’agenda de George W. Bush.

Pour l’instant, l’opposition peine à trouver la bonne stratégie d’attaque.

D’après le New York Times, les démocrates hésitent entre attaquer Neil Gorsuch frontalement et se garder des cartouches pour d’autres auditions et d’autres confirmations. Quant au magistrat, il devrait profiter de cette première journée d’audition pour se présenter comme un juriste fidèle à l’esprit de la Constitution et pas du tout motivé par des considérations idéologiques. Le choix de Donald Trump met les démocrates face à un dilemme, estime le New York Times : en leur proposant un magistrat hautement qualifié, il les contraint -en cas de refus- à une politique d’obstruction qu’ils ont eux-mêmes longtemps condamnée chez les républicains.

Vers un cabinet de l’ombre ?

Autre sujet à la Une, c’est la désignation des conseillers proches de Trump pour surveiller l’action des ministres. C’est à lire dans le Washington Post. Le journal parle carrément d’un cabinet de l’ombre composé de personnes fidèles au président. Leur mission est double : rendre compte de l’action des ministres à Donald Trump et faire en sorte qu’ils remplissent son cahier de charges. Au Pentagone, celui qui est chargé jeter de surveiller le ministre de la défense est surnommé « Le commissaire », en référence aux officiers désignés par le parti communiste russe pour surveiller la loyauté des commandants des différentes unités de l’armée. 

Au Brésil, un scandale alimentaire

Vendredi dernier, la police fédérale a démantelé un vaste réseau de commercialisation de viande avariée. Un scandale qui implique des inspecteurs des services sanitaires et plusieurs groupes agroalimentaires. Le ministre de l’agriculture a critiqué l’action de la police fédérale, en pointant quelques erreurs techniques lors de l’enquête. Le gouvernement dans son ensemble minimise le scandale, titre Folha de Sao Paulo. Le président Michel Temer tente de rassurer les importateurs de viande, écrit pour sa part Valor econômico.

Et pour cela, il a organisé une opération de communication auprès d’une quarantaine d’ambassadeurs. Il les a invités d’abord à une réunion d’information et ensuite à un barbecue pour vendre la qualité de la viande brésilienne. Mais selon O Estadao, cette initiative n’a pas été couronnée de succès. En tout cas, les ambassadeurs de l’Union européenne et de la Chine sont sortis sceptiques de la réunion-déjeuner. Les explications des autorités brésiliennes n’ont pas été suffisantes, ont-ils expliqué à la presse. Selon l’ambassadeur de l’Union européenne, il faudra obtenir plus d’informations avant de se décider sur d’éventuelles conséquences commerciales. D’après Valor econômico, le scandale aura forcément un impact sur l’exportation de la viande brésilienne.

Un système de code pour lutter contre les agressions sexuelles
 
Au Canada, certains bars mettent en place un système de code pour lutter contre les agressions sexuelles. Ça se passe au Québec et c’est à la Une du Devoir : « Dès l’automne prochain », écrit le journal, dans les bars près des universités « une femme qui se sent menacée par un homme trop insistant, qui a été agressée ou qui croit avoir été intoxiquée contre son gré pourra obtenir un secours immédiat en commandant « un angelot ». C’est le code pour alerter discrètement le personnel. D’après le Devoir, il existe plusieurs codes, en fonction de la menace. Si la jeune femme commande « un angelot sans glace », elle sera emmenée dans un endroit sûr dans le bar. Si elle opte pour un « angelot avec glace », le personnel du bar comprend qu’elle ne se sent plus en sécurité et qu’elle désire quitter le bar immédiatement. Enfin, si elle préfère «  un angelot avec lime », c’est-à-dire avec citron, c’est le message codé pour appeler la police.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.