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Revue de presse des Amériques

A la Une: rencontre entre Donald Trump et Angela Merkel

Donald Trump accueille la chancelière allemande Angela Merkel à la Maison Blanche, le 17 mars 2017.
Donald Trump accueille la chancelière allemande Angela Merkel à la Maison Blanche, le 17 mars 2017. REUTERS/Jim Bourg
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Le Christian Science Monitor estime que l'enjeu de ce premier face-à-face sera moins « d'ordre factuel que d'ordre personnel ». La question est de savoir si les deux dirigeants trouveront un modus vivendi pour pouvoir collaborer dans les années à venir.

Le Kansas City Star estime que Donald Trump ferait bien de prendre exemple sur Angela Merkel. Et le journal cite deux traits marquants du caractère de la chancelière: « Sa modestie et son flegme. Merkel est la même du vendredi au lundi. Son visage ne trahit que rarement ses pensées. De par son tempérament, elle avance lentement, avec méthode et patience, mais toujours dans la même direction ».

« Avec la chancelière, Donald Trump se doit d'être plus équilibré qu'à son habitude », estime aussi le Minneapolis Star Tribune pour qui Angela Merkel « est la plus importante dirigeante européenne. Et une cohésion transatlantique est nécessaire même si le président souhaite mettre en avant sa politique de l'Amérique d'abord ».

Tillerson : toutes options sur la table concernant la Corée du Nord
 
La presse américaine revient aujourd'hui aussi sur les dernières déclarations du secrétaire d'Etat Rex Tillerson. « L'ère de la patience stratégique envers la Corée du Nord est finie », a annoncé Rex Tillerson lors d'une conférence de presse avec son homologue sud-coréen à Séoul. « Certainement nous ne voulons pas que les choses en viennent au conflit militaire. Mais s'ils élèvent le niveau de menace de leur programme d'armements à un niveau qui nécessite à nos yeux une action, alors toutes les options seront sur la table », a-t-il encore averti. « Les déclarations de Monsieur Tillerson sont la première indication sur la politique que compte mener l'administration Trump vis-à-vis la Corée du Nord », estime le New York Times. « Et elles font comprendre que l'option de continuer à négocier ou à attendre l'effondrement du gouvernement nord-coréen ne sont désormais plus à l'ordre du jour ». 

Haïti : approbation du Premier ministre à quel prix ?
 
En Haïti, au petit matin du jeudi, le Premier ministre désigné, Jacques Guy Lafontant a finalement obtenu l'approbation du Sénat. Mais les circonstances dans lesquelles ce vote s'est déroulé font aujourd'hui l'objet de vives critiques de la presse haïtienne. « Jacque Guy Lafontant gagne la première manche », titre Le Nouvelliste. « Sans changement dans son cabinet ministériel, malgré les dernières négociations de mardi, histoire d'aplanir le terrain politique, le Premier ministre nommé s'est frotté aux doléances des élus, à la limite de leurs supplications, aussi diverses que copieuses, durant plus de 12 heures », résume le quotidien qui poursuit: « Il ne pouvait aucunement y échapper. Parce que ça colle à l'histoire parlementaire. Parce que les retards, les carences de l'Haïti profonde, rurale, sont gargantuesques et qu'il a fallu au Premier ministre de prendre note à chaque flot de demandes et égrener des promesses à tout-va, feignant ignorer l'état de notre économie exsangue juste pour plaire aux élus, pour mériter le vote qu'il a enfin eu ».

Mais cette méthode aura un coût. C'est en tout cas la mise en garde du journal Le National. Reste à savoir quel coût. Dans son éditorial, Le Nouvelliste cite le sénateur Jospeh Lambert qui, dans une interview mardi, avait énuméré les différents postes ministériels, ainsi que les « postes de directeurs généraux dans les organismes autonomes de l'Etat » qui ont été « attribués aux députés et aux sénateurs comme condition pour accorder leurs votes au Premier ministre ».

« Jack Guy Lafontant s'est donc donné les moyens d'entrer à la Primature », constate amèrement Le National. « Il aura exploité la détresse identitaire des élus, et cette hantise morbide, provoquée par l'envie aiguë de se maintenir au pouvoir, qui guide leurs actions. Mais l'addition est salée », prévient le quotidien.

Le Nouvelliste parle d'un « spectacle hideux que vient d'offrir le Parlement cette semaine ». Un spectacle qui « va davantage mettre les parlementaires sur la sellette », prévient l'éditorialiste avant de conclure. « Avec quelle moralité les commissions permanentes vont exercer le pouvoir de contrôle sur les actes des ministres qu'ils ont eux-mêmes mis en place? ». Sans parler de « la détermination avec laquelle les députés et les sénateurs s'obstinent à placer des proches dans ces administrations » et qui « semble faire croire que ces institutions seront encore plus corrompues qu'auparavant ».

 

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