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Revue de presse des Amériques

A la Une: la Journée internationale des droits des femmes

Manifestation contre les violences faites aux femmes, organisée au Paraguay, ce 8 mars 2017.
Manifestation contre les violences faites aux femmes, organisée au Paraguay, ce 8 mars 2017. REUTERS/Jorge Adorno
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Le journal O Globo rappelle que le Brésil occupe la cinquième place mondiale pour les féminicides. Cela fait deux ans que le meurtre d’une femme ou d’une fille en raison de son sexe est reconnu par le Code pénal brésilien.

Autre triste record, pointé par O Globo : 40 % des femmes brésiliennes ont peur de défendre leurs droits, selon un sondage conduit dans une vingtaine de pays dans le monde. Le Brésil se place en troisième position, derrière l’Inde et la Turquie.

Les femmes appelées à faire grève ce mercredi 8 mars

Et c’est un casse-tête pour beaucoup d’Américaines, selon le Washington Post. Car en fonction de leur travail et de leur salaire, les femmes peuvent avoir des difficultés pour se libérer et participer à des manifestations. Aux États-Unis, écrit le Washington Post, prendre un jour off signifie perdre une partie de son salaire. C’est le cas de Rosie Molina qui gagne 7,50 dollars par heure en tant que serveuse à Washington. « Je suis mère célibataire », explique-t-elle au journal, « et je ne peux pas m’offrir le luxe de prendre un jour de congé ». En fait cela lui coûterait 60 dollars, précise le Washington Post. Le journal donne aussi ce témoignage d’une femme qui malgré son travail précaire a décidé de participer à la manifestation prévue à Washington. « Oui ça me coûte de l’argent », explique Taria Vines, « mais si moi je ne défends pas mes droits, qui le fera ? »

Des femmes qui élèvent donc leur voix. Et si ce sont des voix de chanteuses, le résultat peut être très beau. Le journal argentin La Nacion a préparé pour ses lecteurs et lectrices une playlist des voix les plus puissantes parmi les artistes latino-américaines.

En Argentine, manifestation contre l’austérité

Rentrée agitée en Argentine : Des centaines de milliers d’Argentins sont descendus dans la rue contre la politique d’austérité du président Mauricio Macri, une politique qui a entraîné une forte perte de pouvoir d’achat. Les journaux retiennent surtout de cette mobilisation les incidents survenus à la fin de la grande manifestation dans la capitale Buenos Aires.

Sur le fond, face aux revendications du syndicat CGT, le gouvernement restera ferme, a déclaré le président de la Chambre des députés Emilio Monzo qui dénonce une « orgie de populisme ». C’est à lire dans le journal Clarin. Emilio Monzó justifie la politique économique du gouvernement en rappelant que le couple Kirchner avait vidé les caisses de l’État.   

Cristina Kirchner bientôt inculpée ?
 
C’est d’ailleurs l’autre actualité en Argentine, l’héritage du Kirchnerisme. L’ancienne présidente Cristina Kirchner a été entendue mardi 7 mars 2017 par un juge dans une affaire de corruption présumée.

Elle n’a fait aucune déclaration lors de sa convocation. Cristina Kircher s’est finalement expliquée un peu plus tard sur Twitter, se disant « victime d’une persécution judiciaire ». Pour le journal La Nacion, l’ancienne présidente est à deux pas d’être inculpée. Le juge soupçonne les Kirchner d’avoir encaissé des pots-de-vin versés par des entreprises de BTP.

L’avenir de l’Obamacare

Si cela ne tenait qu’aux républicains de la Chambre des représentants, l’assurance santé mise en place par Barack Obama devrait être abrogée au plus vite. Les conservateurs ont présenté un projet alternatif. Mais le problème – et cela fait la Une des journaux aujourd’hui – c’est que de nombreux élus estiment que le texte ne va pas assez loin. Car c’est vrai, écrit le Washington Post, le nouveau projet n’est qu’une pâle copie de l’ancienne législation, une sorte d’Obamacare allégé.

Une nouvelle version qui aurait des effets désastreux estime pour sa part le New York Times. Actuellement, environ 20 millions d’Américains sont assurés grâce au système de santé de l’ancien président. Avec la nouvelle mouture présentée par les républicains, la plupart risque de perdre leur couverture sociale. Depuis le lancement de l’Obamacare, rappelle le journal, les conservateurs ont déclaré la guerre à l’assurance maladie. Il n’empêche, pour l’instant ils n’ont pas trouvé d’alternative crédible.

 

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