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Argentine

Semaine de tensions sociales en perspective en Argentine

C'est une semaine sociale mouvementée qui débute ce lundi 6 mars 2017 en Argentine. Les professeurs sont en grève, et de nombreux autres secteurs d'activité doivent leur emboîter le pas dès ce mardi pour protester notamment contre le grignotage des salaires par l'inflation.

Le président argentin Mauricio Macri, lors d'un déplacement au Brésil le 7 février 2017.
Le président argentin Mauricio Macri, lors d'un déplacement au Brésil le 7 février 2017. REUTERS/Adriano Machado
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Les élèves argentins du primaire devaient reprendre le chemin des cours ce lundi. Mais finalement, ils resteront au moins deux journées de plus chez eux. La cause : une grève des professeurs convoquée pour les 48 prochaines heures.

Les professeurs réclament depuis des mois des hausses salariales tant dans le secteur public que dans le privé, comme l’explique Mirta Petrocini, une enseignante syndiquée.

« L’inflation a réellement mis à mal nos salaires, relate-t-elle. Il était nécessaire que l’on discute. Mais nous n’avons obtenu aucune véritable réponse depuis début février, lorsque nous avions clairement expliqué qu’aucun professeur ne pouvait vivre sous le seuil de pauvreté. Les propositions qui nous ont été faites ne sont pas acceptables, car elles ne répondent pas à la perte de pouvoir d’achat consécutive aux augmentations des tarifs des transports, des aliments, etc. »

Grève générale

La question des salaires n’est pas la seule revendication. Les professeurs argentins réclament également la tenue d’élections paritaires, annulées par les autorités, afin que les élus puissent discuter avec le gouvernement pour justement trouver un accord sur les salaires. Près de 5 millions d’élèves vont rester chez eux ce lundi avec la grève de 48 heures qui démarre dans l’Education.

L’affaire a pris une telle ampleur en Argentine que même l’Eglise s’en mêle. Mais malgré son intervention ce week-end, aucun accord n’a été trouvé si ce n’est dans quelques petites localités.

Des discussions sont prévues, mais après la journée de mardi, où la tension sera à son comble en Argentine, puisque cette fois ce sera une grève générale qui pourrait paralyser le pays.

→ À relire : L’Argentine attend encore les effets de la politique de Macri

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