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REVUE DE PRESSE DES AMERIQUES

A la Une: Jack Guy Lafontant, désigné nouveau Premier ministre d’Haïti

Le président haïtien Jovenel Moïse a nommé Jack Guy Lafontant comme Premier ministre, le 23 février 2017.
Le président haïtien Jovenel Moïse a nommé Jack Guy Lafontant comme Premier ministre, le 23 février 2017. Reuters/Andres Martinez Casares
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La nomination de Jack Guy Lafontant en tant que nouveau Premier ministre d’Haïti a visiblement pris de court les journaux du pays. Ce jeudi, on ne trouve pas encore beaucoup d’information sur celui, dans la désignation a été annoncé via Twitter par le nouveau président haïtien, Jovenel Moïse.

Le Miami Herald parle d'un « physicien obscur, un gastro-entérologue et membre du Collège américain des physiciens ». Et tout comme notre confrère Frantz Duval du quotidien Le Nouvelliste, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les chances de Jack Guy Lafontant d'être confirmé par le Parlement haïtien. Sur les pages du site Haïti Libre, les élus des deux Chambres s'expriment : « Nous ne faisons pas de commentaire puisque le président a insisté pour que ce soit Jack Guy Lafontant. On verra dans l’Assemblée », a réagi le sénateur Youri Latortue. Pour sa part, le député Gary Bodeau déclare : « Le président de la République a fait son choix. Il revient au Premier ministre désigné de trouver une majorité pour faire ratifier sa politique générale. Il lui faut 60 députés et 16 sénateurs. »

Equateur : second tour de la présidentielle le 2 avril

Après trois jours de suspense et de tension politique, marqués par des incidents violents sporadiques, le Conseil national électoral équatorien a finalement confirmé, mercredi, que le candidat socialiste Lenin Moreno du parti au pouvoir n'a pas atteint le niveau minimum pour remporter l’élection présidentielle dès le premier tour.

Le second tour aura lieu le 2 avril. Et une certaine inquiétude s'empare des éditorialistes. Le quotidien El Comercio appelle ainsi les deux finalistes à tout faire pour que les Equatoriens puissent aller voter dans la sérénité. « Deux visions diamétralement opposées se confrontent. Nous avons besoin d'un débat d'idées, franc mais respectueux, d'une campagne propre, sans insultes ni attaques via les réseaux sociaux et surtout sans violence ».

Mais à en croire La Hora, ce n'est justement pas le chemin que s'apprête à emprunter l'Equateur entre les deux tours. Le président sortant, Rafael Correa, n'a-t-il pas dit qu'il serait facile de gagner contre le candidat de l'opposition, Guillermo Lasso « car il représente la droite mondiale ? », s'interroge l'éditorialiste qui voit en ces déclarations « la dernière preuve d'une mégalomanie maladive ».

« Ce triomphalisme était ces dix dernières années la façon de faire de la politique en Equateur : les bons contre les méchants, les capables conte les incapables et toujours en suscitant la peur. » Et La Hora de conclure : « Peu importe qui nous gouvernera après le second tour de la présidentielle, nous payerons cher le redressement de la République. »

Visite officielle sous haute tension au Mexique

Le pays accueille le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, et le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly. En pleine crise diplomatique entre Washington et Mexico, les sujets qui fâchent ne manquent pas depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, « ce président perdu dans sa réalité parallèle et qui plonge le pays voisin dans le chaos », constate La Prensa.

« Difficile d'imaginer que la réception, ce jeudi, des deux représentants de Donald Trump par Luis Videgaray se déroulera de façon aimable », estime aussi El Financiero. « Quand notre ministre des Affaires étrangères s'est rendu à Washington, il y a quelques semaines, l'administration américaine n'avait rien de mieux à faire que de lancer, le jour même, la construction du mur à notre frontière. Mais apparemment cette insulte n'était pas suffisante. Car deux jours avant de nous envoyer ses hauts responsables, Tillerson et Kelly, l'équipe Trump publie de nouveaux décrets sur l'immigration », constate le quotidien.

A quelques heures des entretiens entre Rex Tillerson, John Kelly et le président Enrique Peña Nieto, les critiques fusent quant au manque de fermeté du gouvernement mexicain face aux Américains. Le quotidien Excelsior ne mâche pas ses mots : « Le mur est l'emblème de l'intolérance. Une fois construit, il sera la matérialisation de cette rhétorique qui va bien au-delà de la simple mesure migratoire. Il sera l'alphabétisation de la langue contre les "autres", contre les "différents" ». Et Excelsior de conclure : « Le gouvernement mexicain peut-il vraiment, comme il le prétend toujours, négocier de nouvelles règles justes dans les relations bilatérales - qu'il s'agisse des relations commerciales, de la sécurité à la frontière ou des problèmes migratoires – face à cette icône du racisme ? Pouvons-nous exiger le respect envers nos migrants et envers notre pays si nous nous montrons à ce point laxistes face à une politique d'intolérance et d'exclusion »?

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