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Revue de presse des Amériques

A la Une: présidence Trump, un plan parallèle pour la paix en Ukraine?

La Maison Blanche abrite un plan parallèle de paix pour l'Ukraine, dans une enveloppe scellée.
La Maison Blanche abrite un plan parallèle de paix pour l'Ukraine, dans une enveloppe scellée. REUTERS/Carlos Barria
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Selon le New York Times, un plan parallèle pour la paix en Ukraine se trouve dans une enveloppe scellée à la Maison Blanche. « Une semaine avant que Michael Flynn ne démissionne de son poste de président du Conseil de sécurité nationale, une proposition lui a été remise en main propre. Une proposition contenant un moyen pour le président Trump de lever les sanctions contre la Russie », écrit le quotidien. Ce document contient un plan de paix pour l'Ukraine et la Russie. Il a été élaboré par trois hommes qui ne sont pas des diplomates : « Michael Cohen, l'avocat personnel du président, Felix Sater, un associé qui a aidé Monsieur Trump à repérer de possibles affaires en Russie » et Andrii Artemenko, « un élu ukrainien qui tente de monter au sein d'un mouvement d'opposition politique en Ukraine formé en partie par l'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort ».

Si l’article du New York Times ne livre pas de détails sur ce plan de paix, Andrii Artemenko a confirmé au journal que l’enveloppe scellée ne contient pas que ce plan de paix, mais aussi « des preuves - de noms d'entreprises et de virements bancaires- pour démontrer que le président ukrainien, Petro Porochenko, est coupable de corruption. Des preuves », clame encore l'élu ukrainien, « qui pourraient aider à l'évincer ».

Donald Trump est-il au courant de ce plan?
 
Son avocat et son associé expliquent dans les colonnes du journal qu'ils ne lui en ont pas parlé personnellement. Le trio attend la nomination du remplaçant de Michael Flynn pour avancer leur projet. « Alors qu'on ne sait pas encore si la Maison Blanche prendra cette proposition au sérieux, cette initiative diplomatique officieuse a suscité des réactions furieuses côté ukrainien ». L'ambassadeur d'Ukraine à Washington, Valeriy Chaly explique au New York Times que « c'est une violation grossière de la Constitution ukrainienne. De telles idées ne peuvent être lancées ou avancées que par des personnes qui représentent ouvertement ou secrètement les intérêts russes ».
 
Découverte extraordinaire au Mexique
 
Des scientifiques de la Nasa ont retrouvé des micro-organismes vivants en état latent vieux de 60.000 ans. Pendant tout ce temps ces étranges microbes ont été piégés à l'intérieur de cristaux dans les grottes de Naica à Chihuahua dans le nord du pays, s'exclame La Cronica de Chihuahua. Le journal régional explique que ces micro-organismes ont survécu en se nourrissant de sulfite, de manganèse ou d'oxyde de cuivre. Dans ces grottes, les chercheurs ont découvert une centaine de microbes différents dont 90% n'ont jamais été vus sur terre. « C'est un nouvel espoir que des organismes similaires aient pu survivre dans des conditions extrêmes sur d'autres planètes », conclut le quotidien mexicain.
 
Brésil : carnaval en berne pour cause de crise économique
 
Au Brésil, le carnaval pousse déjà des centaines de milliers de personnes dans la rue. Mais dans beaucoup de villes, touchées par la crise économique, l’ambiance n’est pas à la fête. Et le New York Times de se poser carrément la question : le carnaval brésilien va-t-il survivre ? Le journal américain a recensé 48 villes qui ont annulé les festivités pour des raisons budgétaires. Exemple : Porto Ferreira, dans l’Etat de Sao Paulo où le parlement local a décidé d’investir l’argent destiné aux festivités pour l’achat d’une nouvelle ambulance. D’autres villes comme Alegre dans l’Etat d’Espirito Santo ont dû renoncer au Carnaval parce qu’elles ne pouvaient pas assurer la sécurité des participants, une conséquence de la grève des forces de l’ordre dans cet Etat, selon O Globo. Mais que les touristes se rassurent : le Carnaval de Rio aura bien lieu, même si la ville est actuellement secouée par des manifestations anti-austérité. Les autorités ont déployé 9000 soldats en renfort pour garantir la sécurité des fameux défilés de samba.

En Haïti le Carnaval masque les maux du quotidien.
 
C'est en tout cas ce que souligne Le National. Les intérêts du pays « passent au second plan. Place aux décibels, à la danse, à la violence issue de multiples frustrations. C'est dans ces espaces que l'Etat aime dépenser l'argent pour la "culture" », écrit l'éditorialiste avant de conclure : « pour que le peuple s'amuse et oublie. Et croie que les princes pensent à lui ».

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