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ONU

ONU: le Portugais Antonio Guterres, favori pour la succession de Ban Ki-moon

Les Nations unies auront en 2017 un nouveau secrétaire général. Après deux mandats, le Sud-Coréen Ban Ki-moon va passer la main, et son successeur doit être choisi par l'Assemblée générale dans les mois à venir. Pour la première fois, cette élection à l'ONU est organisée selon un processus qui se veut plus transparent. Et c'est le Portugais Antonio Guterres, ancien patron du HCR, qui tient pour l'instant la corde.

Antonio Guterres, en décembre 2015 à Genève.
Antonio Guterres, en décembre 2015 à Genève. REUTERS/Denis Balibouse/File photo
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Avec notre correspondant à New York,  Grégoire Pourtier

Ce sont toujours les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU qui proposent un nom pour le futur secrétaire général de l'organisation. Mais cette fois-ci, les candidats sont connus. De quoi se faire une idée assez précise des favoris, alors que les tendances sont censées rester confidentielles.

Pour l'heure, ni la date du prochain vote, ni celles de l'élection finale, ne sont encore connues. Les 10 prétendants encore en lice ont une nouvelle fois été passés au crible lundi 29 août. Pour la troisième fois, les membres du Conseil de sécurité ont ainsi donné une mention d'encouragement, de découragement ou sans opinion pour chaque candidat.

Et pour la troisième fois, le Portugais Antonio Guterres est arrivé en tête : 11 votes favorables et trois défavorables. Un score cependant légèrement moins bon que le précédent, qui était déjà moins bon que celui du 21 juillet. Mais l'ex-Premier ministre portugais, qui a aussi été dix ans Haut commissaire aux Réfugiés, reste cependant un solide favori.

Derrière lui, les prétendants ne sont jamais les mêmes sur le podium. Cette fois, c'est le ministre des Affaires étrangères slovaque Miroslav Lajcak qui émerge. Il devance l'ex-chef de la diplomatie serbe, Vuk Jeremic, et la patronne de l'Unesco Irina Bokova, elle aussi ancienne ministre des Affaires étrangères, en Bulgarie.

Cette dernière a longtemps semblé avoir le profil idéal pour le poste. Au-delà de son expérience, elle avait l'avantage d'être une femme et de venir d'Europe de l'Est, qualités que l'on disait décisives pour ce scrutin. Mais l'expertise incomparable d'Antonio Guterres sur le dossier brûlant des réfugiés pourrait donc être privilégiée.

→ Écouter sur RFI : Quelle succession à Ban Ki-moon ? (Géopolitique, le débat)

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