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La revue de presse des Amériques

A la Une: Rio de Janeiro, des Jeux olympiques sous haute sécurité

Quelque 85 000 militaires et policiers seront mobilisés pour assurer la sécurité des Jeux olympiques de Rio de Janeiro.
Quelque 85 000 militaires et policiers seront mobilisés pour assurer la sécurité des Jeux olympiques de Rio de Janeiro. REUTERS/Bruno Kelly
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J-2 pour l’ouverture JO qui seront placés sous haute sécurité. Avec une mesure qui vient d’être annoncée : le gouvernement a décidé de recruter 3 400 policiers à la retraite. C’est ce qu’on apprend ce matin dans O Globo. Ces anciens agents seront chargés d’effectuer des contrôles de sécurité autour des sites olympiques. Quant aux sites touristiques comme le Christ Rédempteur sur le Corcovado, ils seront sécurisés par l’armée. Pour visiter ce célèbre monument qui domine la ville il faudra passer par des détecteurs de métaux et des scanners à rayons X, peut-on lire dans O Globo.

La suite de la procédure de la destitution contre Dilma Rousseff

Mardi le 2 août 2016, le sénateur d'opposition Antonio Anastasia a présenté son rapport devant la commission du Sénat qui juge l'accusation contre Dilma Rousseff, suspendue de ses fonctions depuis mai dernier. L’élu s’est déclaré favorable à la destitution, estimant que la présidente avait « violé la Constitution parce qu’elle a autorisé les dépenses sans l'approbation du Congrès ». C’est à la lire dans Correio Braziliense. Après l’avis de la commission, le Sénat doit se réunir pour son jugement final à la fin de ce mois. D’après Correio Braziliense, le vote décisif sur la destitution de Dilma Rousseff interviendra le 29 août. Le président en exercice, Michel Temer, met la pression pour accélérer la procédure. Son objectif, d’après le journal : « se rendre au sommet du G20 en Chine début septembre en tant que président officiel ».

Barack Obama critique durement Donald Trump

Après les récentes attaques de Donald Trump contre la famille d'un officier musulman de l'US Army tué en Irak, le président américain s’en est pris au candidat désigné des Républicains. Le milliardaire n'est pas digne de devenir président des Etats-Unis, a déclaré mardi Barack Obama. Des propos que le New York Times qualifie de « stunning », « stupéfiants ». A Washington, on est habitué à des échanges violents, écrit le journal, mais jamais Barack Obama n’est allé aussi loin dans cette campagne électorale. C’est assez rare qu’un président s’exprime de cette manière, ajoute un historien dans les colonnes du New York Times.

Mais Donald Trump, malgré les critiques du président et de certains responsables républicains, ne semble pas vouloir changer son attitude. « Il ne retire rien de ces propos à l’encontre de la famille d’un ancien combattant musulman. Ignorant les conseils de son équipe de campagne, il continue aussi d’attaquer des dirigeants conservateurs ». Son refus de soutenir le président de la Chambre des représentants Paul Ryan, en campagne pour sa réélection est un « incroyable geste de défiance politique », selon le Washington Post. Une défiance réciproque. Car d’après le site Politico, très peu de républicains ont envie de faire campagne pour Donald Trump. Ce qui fait que le Washington Post commence déjà à douter de la capacité de Trump à mener à bien cette compétition politique. « Est-ce le début de la fin de Trump », titre le journal.

Le virus de Zika se propage en Floride

Selon le Miami Herald, les autorités locales sont inquiètes. Un nouveau cas de Zika a été détecté en dehors d’une zone déjà contaminée dans le sud de l’Etat. Jusqu’à présent, 15 personnes ont été infectées localement. Mais plus de 300 habitants de la Floride ont attrapé le virus à l’étranger. Demain, la mairie de Miami commence une opération de désinfection. Des avions vont disperser de l’insecticide sur la zone contaminée. Une mesure dont l’efficacité reste à prouver, d’après le Miami Herald.

Une initiative inédite de la police de Boston

La police a présenté hier un nouveau véhicule, plutôt inhabituel chez les forces de l’ordre puisqu’il s’agit d’une camionnette de glacier. Car depuis 2010 la mission des policiers à Boston consiste aussi à distribuer des glaces aux enfants, et cela à titre gratuit. L’objectif étant de dégeler les relations entre les agents et la population dans des quartiers sensibles. USA Today nous apprend que cette « ice-cream truck » a couté la modique somme de 89 000 dollars, un camion blanc et bleu et décoré de ballons avec le logo de la police locale. Commentaire de William Evans, responsable de la police de la ville : « Si vous m'aviez dit il y a trente ans que le commissariat de police de Boston aurait un jour un camion de glace intégré à ses patrouilles, je vous aurais dit que vous avez perdu la tête ».

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