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Bolivie

Bolivie: Evo Morales ne briguera pas un quatrième mandat en 2019

Cette fois c’est officiel, le « non » l’a emporté en Bolivie lors du référendum qui s’est déroulé le dimanche 21 février 2016. Le scrutin proposait de modifier la Constitution pour permettre, ou non, au président socialiste Evo Morales de postuler pour un quatrième mandat en 2019. Plus de 6,5 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes. D’après les résultats officiels publiés par le tribunal suprême électoral, le « non » est crédité d’un peu plus de 51% des suffrages contre près de 49% pour le « oui ».

Le président bolivien, lors d'une conférence de presse au palais présidentiel de La Paz, le 22 février 2016.
Le président bolivien, lors d'une conférence de presse au palais présidentiel de La Paz, le 22 février 2016. REUTERS/David Mercado
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Le résultat final est proche de celui annoncé dès dimanche par des enquêtes à la sortie des bureaux de vote. L’opposition avait alors fêté la victoire du « non », mais le président Morales avait refusé de reconnaître sa défaite, se disant certain que les résultats officiels feraient mentir les enquêtes.

Après deux jours d’incertitude, les résultats officiels du référendum confirment la victoire du « non ». Une victoire plutôt courte, 51,3% contre 48,7%, mais suffisante pour empêcher Evo Morales de rêver à gouverner la Bolivie jusqu’en 2025. Le « oui » ne l’a emporté que dans trois des neuf régions du pays, à La Paz, Oruro et Cochabamba.

Défaite historique pour Morales

Pour le président bolivien, la défaite est historique, lui, qui en dix ans avait remporté trois élections présidentielles et un référendum révocatoire. Anticipant ces derniers jours un résultat final très serré, Morales avait fustigé les « coups bas » de la droite durant la campagne, faisant notamment référence aux accusations de trafic d’influence et de népotisme qui l’ont visé.

Le président avait également assuré que, même en cas de victoire du « non », la lutte anticapitaliste et anticolonialiste allait continuer. Son parti, le MAS, devra désormais lui trouver un successeur avant la prochaine élection présidentielle, programmée fin 2019.

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