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Revue de presse des Amériques

A la Une: Chicago sous tension après la diffusion d'une vidéo choc

Séquence tirée de la vidéo publiée le 24 novembre par la police de Chicago montrant Laquan McDonald (à droite) avant qu'il ne soit tué en octobre 2014.
Séquence tirée de la vidéo publiée le 24 novembre par la police de Chicago montrant Laquan McDonald (à droite) avant qu'il ne soit tué en octobre 2014. REUTERS/Chicago Police Department/Handout
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Aux États-Unis, la ville de Chicago est sous tension après la diffusion d’une vidéo très choquante. Il faut préciser que cette vidéo montrant un policier blanc abattant de seize balles un adolescent afro-américain a été rendue publique par le chef de la police et le maire de Chicago qui avait lancé auparavant un appel au calme, détaille le Washington Post. Des images filmées depuis une caméra fixée sur le tableau de bord d’une voiture de police. On y voit Laquan McDonald, un garçon de dix-sept ans, tenant un objet dans sa main, un couteau selon la police, qui refuse semble-t-il d’obtempérer, mais qui s’écarte du bord de la route et ne fait aucun geste menaçant, relate le Chicago Tribune. C’est alors que Jason Van Dyke ouvre le feu. Seize balles tirées, dont certaines alors que le jeune homme était déjà à terre. Le policier a été inculpé pour meurtre avec préméditation, ce qui est très rare aux États-Unis, rappelle le Washington Post.

Il faut rappeler que ces faits se sont déroulés il y a un an ; et avant que la vidéo ne soit rendue publique, le chef de la police Garry McCarthy avait dit lors d’une conférence de presse qu’il comprendrait la réaction des gens lorsqu’ils verraient les images, selon le Chicago Tribune. Mais malgré les appels au calme, les gens sont descendus dans les rues, détaille le quotidien de l’Illinois. Plusieurs dizaines de manifestants très remontés. Trois d’entre eux ont été arrêtés. Les organisations de défense des droits des Noirs, ainsi que les proches du jeune homme accusent la police et la justice d’avoir voulu étouffer l’affaire et que si la décision a été prise d’inculper le policier, c’est tout simplement parce que les images allaient être rendues publiques.

Le Chicago Tribune aborde également la situation de la famille du policier. Sa femme a créé une page sur un site internet pour récolter des dons qui pourraient permettre de payer une éventuelle caution et des frais de justice. « Nous voulons qu’il soit de retour à la maison auprès de sa famille » pour les fêtes de fin d’année, écrit-elle. Son mari Jason Van Dyke est le premier officier de police à Chicago poursuivi pour meurtre avec préméditation depuis trente-cinq ans, détaille le Chicago Tribune. Une histoire à vous couper le souffle, comme l’écrit l’éditorialiste de ce quotidien.

 
Le New York Times parle de défaillances pour expliquer le bombardement d’un hôpital de Médecins sans frontières en Afghanistan

Un bombardement dans la ville de Kunduz qui a coûté la vie à 30 personnes dans la nuit du 2 au 3 octobre dernier. « C’est une combinaison de facteurs », selon un haut responsable du département de la Défense, un enchaînement d’erreurs humaines, de manquements aux procédures et de défaillances techniques qui ont conduit à cette tragédie, selon deux autres responsables américains, interrogés par le New York Times, mais qui ont préféré rester anonymes.

Ces frappes visaient initialement un bâtiment des services de renseignement afghans mais, selon le New York Times, les « membres de l’équipage n’ont pas su s’appuyer sur les outils de navigation de l’avion pour localiser leur cible et à défaut, se sont fiés à la description des lieux par les troupes au sol », précise le quotidien.

Le chef de l’OTAN en Afghanistan a présenté ce mercredi  après-midi les résultats de l’enquête de l’armée américaine sur ce raid, une des trois enquêtes en cours avec celle de l’OTAN et celle menée également par l’armée afghane. « C'est une erreur tragique. Jamais les forces américaines n'auraient intentionnellement visé un hôpital ou toute autre installation protégée », a déclaré lors d'une conférence de presse le général John Campbell. 

Toujours pas de solution pour mettre un terme à la crise migratoire au Costa Rica

Plus de trois mille migrants cubains sont bloqués sur le sol costaricien, selon le HCR, le Haut commissariat aux réfugiés. Et hier, une réunion se tenait pour trouver une issue à cette crise. Une réunion à laquelle participait le Costa Rica ainsi que les autres pays d’Amérique centrale en plus de l’Équateur, de la Colombie, de Cuba et du Mexique. Mais aucun accord n’a été trouvé, selon le quotidien Prensa Libre qui reprend les déclarations du ministre costaricien des Affaires étrangères Manuel Gonzalez accusant le Nicaragua de rejeter toutes les propositions. Du coup, les milliers de Cubains qui souhaitent rejoindre les États-Unis restent bloqués dans des centres d’accueil installés en toute urgence par les autorités locales puisque le Nicaragua refuse de les laisser continuer leur périple, écrit La Nacion.

El Nuevo Herald, quotidien floridien, précise que même à Miami la communauté cubaine se mobilise. Hier par exemple, plusieurs dizaines de personnes manifestaient devant les portes du consulat nicaraguayen à Miami réclamant une solution rapide, sans quoi selon eux, cette crise migratoire pourrait prendre une tout autre dimension.

 

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