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Equateur / Environnement

L’Equateur bannit les sacs plastiques aux Galápagos

Dans quelques jours, les sacs plastiques seront introuvables aux Galápagos, patrimoine naturel de l’humanité. A partir du 10 août, le gouvernement équatorien n’en permettra plus l’importation sur l’archipel.

A partir du 10 août 2015, les sacs plastiques seront introuvables sur l'archipel des Galápagos, un site du patrimoine mondial de l'Unesco.
A partir du 10 août 2015, les sacs plastiques seront introuvables sur l'archipel des Galápagos, un site du patrimoine mondial de l'Unesco. Getty Images
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Avec notre envoyé spécial à Puerto Ayora, Eric Samson

Tous les ans, les quelque 27 000 habitants de l’archipel utilisent 4,5 millions de sacs et de vases en plastique. Beaucoup terminent dans la nature avec des résultats néfastes pour la faune locale. « On a vu des tortues marines manger des bouteilles et des sacs en plastique qu’elles prennent pour des poissons », explique Bryan Mendioloza, volontaire du Parc national.

L’interdiction des plastiques a été annoncée en novembre dernier. Des milliers de sacs en toile ont été distribués aux habitants, généralement favorables à l’initiative. « Quand on allait dans les supermarchés avant, on vous donnait gratuitement les sacs plastiques. Je crois que c’est une bien meilleure idée que d’emporter ses propres sacs en toile. Galápagos est un archipel que nous devons protéger de tous les détritus, en particulier plastiques qui s’accumulent sur les îles », estime Elena Ponce.

Les produits plastiques seront bloqués sur le continent, dans les ports où sont embarqués les biens et les aliments nécessaires à la population des Galápagos. Mais le gouvernement ne souhaite pas s’arrêter là. « La décision prise par le gouvernement est d’éliminer au niveau national les 8 % de sacs plastiques dans les supermarchés. Le fait de commencer aux Galápagos montre l’importance de préserver un patrimoine naturel de l’humanité qui est la fierté des Equatoriens », assure la ministre de l’Environnement Lorena Tapia.

Un million et demi d’oiseaux, baleines et tortues de mer meurent chaque année à cause des déchets plastiques dispersés dans les océans, selon une étude de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

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