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Suriname

Elections générales au Suriname

Les habitants sont appelés à voter pour les élections générales prévues lundi 25 mai, au Suriname. Cette ancienne colonie néerlandaise qui compte près de 550 000 habitants est le plus petit pays d’Amérique du Sud. Un nouveau président du pays sera désigné par le Parlement après ces élections.

L'actuel président du Suriname et ancien dictateur, Desi Bouterse, est candidat à sa propre succession.
L'actuel président du Suriname et ancien dictateur, Desi Bouterse, est candidat à sa propre succession. REUTERS/Ranu Abhelakh
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Ils sont trois à briquer le poste de président : Desi Bouterse, ancien dictateur, élu président en 2010, brigue un deuxième mandat. Face à lui, son ancien lieutenant Ronnie Brunswijk, tout aussi controversé, va tenter de lui ravir le fauteuil présidentiel. Un troisième candidat est également en lice pour ce scrutin, Chan Santokhi, surnommé le « shérif ». Ancien chef de la police du pays, il veut nettoyer son pays des cartels de la drogue.

Le Suriname va devoir trancher. Les 350 000 électeurs appelés à se déplacer pour ce scrutin pourront choisir entre la continuité en votant en faveur du NPD, le Parti national démocratique du président sortant, Desi Bouterse. Un personnage controversé, condamné par contumace pour trafic de drogue aux Pays-Bas et qui ne peut quitter son pays sous peine d’être arrêté puisqu’il fait l’objet d’un mandat international. Son fils vient d’ailleurs d’être condamné à 16 ans de prison aux Etats-Unis pour trafic d’armes et de stupéfiants.

Les électeurs Surinamais pourront aussi voter pour l’alliance politique surnommée « La Combinaison ». On retrouve à sa tête l’ancien lieutenant de Desi Bouterse, Ronnie Brunswijk, ancien guérillero reconverti dans le trafic de drogue. Lui aussi a été condamné par contumace et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.

Enfin l’opposition qui s’est regroupée dans une coalition appelée le « V7 » a décidé de placer à sa tête un certain Chan Santokhi. Ancien ministre de la Justice, puis chef de la police du Suriname, il a lutté contre le trafic de drogue et les cartels. Résidant en Suisse, car craignant des représailles, celui que l’on surnomme le « shérif » conserve le même objectif, mettre un terme à la corruption et aux trafics en tout genre dans ce pays considéré par beaucoup d’experts comme un narco-état.

► Pour en savoir plus sur le trafic de drogue dans ce pays, retrouvez notre webmagazine « Suriname et Cocaïne »

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