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Chili

[Diaporama] Il y a un an, l'incendie de Valparaiso frappait le Chili

Le 12 avril 2014, un gigantesque incendie de forêt saisissait les hauteurs de la deuxième ville du Chili, Valparaiso, ravageant la banlieue pauvre de ce port historique dont une partie est classée au patrimoine mondial de l'humanité. Bilan : une quinzaine de morts, des milliers de maisons détruites, plus de 1 000 hectares brûlés et une bonne dizaine de milliers d'habitants à la rue. En à peine quelques jours, la ville se mettait en branle par la base pour organiser l'aide et engager un semblant de reconstruction.

Valparaiso, le 13 avril 2014.
Valparaiso, le 13 avril 2014. REUTERS/Eliseo Fernandez
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La configuration des lieux, faits de collines et d'habitations dont une partie en bois, avait rendu la lutte contre les flammes particulièrement compliquée, et longue. Il avait fallu plusieurs jours pour que l'incendie soit maitrisé. D'autant que les maisons en dur explosaient aussi à l'approche des flammes et des gaz. Dans cet incendie meurtrier, des milliers de rescapés ont tout perdu.

[Consultez nos articles de l'époque, avec notre correspondante à Santiago du Chili Laurie Fachaux, en cliquant ici et ]

A Valparaiso, les incendies sont fréquents. Le mois dernier, la ville portuaire historique du Chili s'est de nouveau fait peur, pensant revivre le scénario de l'an passé. Le bilan s'avèrera finalement moins lourd, mais au micro de notre envoyée spéciale, le maire ne cache pas son sentiment d'impuissance face aux feux de forêt gigantesques qui frappent sa région. La ville semble par ailleurs mal équipée en avions.

[Cliquez ici et pour accéder aux reportages de mars 2015 de Laurie Fachaux]

Un voisinage dévasté par les flammes

L'incendie d'avril 2014 est considéré comme le pire jamais survenu dans la région de Valparaiso. Dans les hauteurs pauvres de la ville, ce feu démeusuré a laissé un paysage dantesque derrière lui : l'air chargé de toxines, un univers de bric et de broc calciné, des vieilles personnes toussant à l'approche de l'hiver, tandis que les enfants jouaient à même le sol la figure noircie par la terre. Des personnes de tous les âges se cassaient le dos à remonter à pied jusqu'au sommet des collines, jusqu'à chez eux, des matériaux de construction sommaires, très souvent des planches de bois.

[Ecouter le Grand reportage réalisé en juin 2014 à Valparaiso par Claire Martin, ici, et le Rendez-vous des Amériques du 16 septembre 2014, par Edmond Sadaka, ]

Cette catastrophe a trouvé un écho mondial, et des ONG se sont mobilisées, notamment pour appeler aux dons. Les visages noirs de suie, et armés de pelles, des milliers de bénévoles sont venus dès les premiers jours éteindre eux-mêmes le feu réactivé par la chaleur et le vent. Des Chiliens originaires pour beaucoup de Valparaiso même, ou de sa voisine Vina del Mar, mais aussi de Santiago, à plus de 100 kilomètres de là - et parfois même de l'étranger. Chacun à son échelle a pu contribuer au fil des semaines à faciliter la vie sur place.

[Lire l'article de Laurie Fachaux sur le début de la mobilisation ici]

Ci-dessous, un reportage photo réalisé sur les collines de « Valpo », au départ de Cerro La Cruz, en mai 2014, soit un mois après l'incendie.

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