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Syrie/Etats-Unis

Rare interview de Bachar el-Assad sur la chaîne américaine CBS

Dans une rare interview à une chaîne de télévision américaine, le président syrien Bachar el-Assad a déclaré à CBS qu’il était ouvert à un dialogue avec les Etats-Unis. Il a par ailleurs démenti avoir utilisé du gaz de chlore pour combattre les rebelles syriens.

Le président Bachar el-Assad, ici, en interview avec le Foreign Affairs, le 26 janvier 2015.
Le président Bachar el-Assad, ici, en interview avec le Foreign Affairs, le 26 janvier 2015. REUTERS/SANA/Handout via Reuters
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Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Offensive de charme de Bachar el-Assad auprès des Américains : dans l’émission phare de CBS, Sixty Minutes, le président syrien se déclare disposé à entamer un dialogue avec Washington s’il n’y a pas de pression sur la souveraineté de son pays. « Tout dialogue est positif s’il est basé sur le respect mutuel », a-t-il précisé. Il a par ailleurs rejeté les accusations selon lesquelles l’armée syrienne utiliserait du gaz de chlore contre les rebelles et la population civile:

« Cela fait partie de la propagande manipulatrice contre la Syrie, car le gaz de chlore n’est pas un gaz militaire, vous pouvez l’acheter n’importe où et il ne peut pas être militarisé, car il n’est pas très efficace. Les armes traditionnelles sont plus importantes que le chlore, et s’il était plus efficace, les terroristes l’auraient utilisé à une plus grande échelle », a affirmé le président syrien.

L’usage de chlore est pour le président syrien une fiction des médias toujours à la recherche de sensationnel. Les Etats-Unis pourraient-ils être intéressés par l’ouverture d’un dialogue avec Assad ? C’est peu probable. L’administration Obama, qui souhaite un règlement politique négocié de la guerre civile, refuse de traiter avec le président syrien. Mais elle ne cache pas que, pour le moment, sa priorité est de détruire l’Etat islamique. Et si Assad et l’Iran peuvent y contribuer, les Etats-Unis, sans le reconnaitre officiellement, ne s’en plaindront pas.

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