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Etats-Unis / Israël

Nucléaire iranien: un «adieu au contrôle des armements» pour Netanyahu

Invité par le président de la Chambre des représentants, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s’est exprimé ce mardi 3 mars devant le Congrès américain. Point d’orgue de son discours, les négociations en cours sur le programme nucléaire iranien, qu’il a vivement critiquées.

Benyamin Netanyahu devant le Congrès américain, mardi 3 mars 2015.
Benyamin Netanyahu devant le Congrès américain, mardi 3 mars 2015. REUTERS/Jonathan Ernst
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Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Benyamin Netanyahu a reçu au Congrès un accueil extrêmement chaleureux, surtout de la part des républicains. Après les remerciements d’usage pour le soutien indéfectible des Etats-Unis à Israël, le Premier ministre israélien est entré dans le vif du sujet : essayer de convaincre le gouvernement américain et les parlementaires de ne pas accepter ce qu’il considère comme « un mauvais accord » avec l’Iran, dangereux non seulement pour Israël, mais pour la paix du monde.

Benyamin Netanyahu s’oppose notamment à deux concessions qui seraient en train d’être négociées : laisser l’Iran avec son infrastructure nucléaire actuelle et fixer une durée à l’application d’un éventuel traité. « S’il expire dans dix ans, cela peut paraître long, mais ce n’est que l’espace d’un instant pour notre pays et nos enfants. Croyez-vous vraiment que l’Iran va changer en dix ans ? », a demandé Benyamin Netanyahu. Un accord ne fera que le rendre plus agressif et encouragera ses voisins à se doter eux aussi de l’arme nucléaire, rendant le Moyen-Orient encore plus dangereux, a-t-il estimé. « Un accord ne sera pas un adieu aux armes, mais un adieu au contrôle des armements », a poursuivi le Premier ministre israélien.

Benyamin Netanyahu a conclu son discours sur une note émouvante, saluant Elie Wiesel qui était au côté de son épouse en lui promettant que plus jamais le peuple juif ne restera passif face au génocide.

Une cinquantaine d’élus démocrates ont boycotté le discours. Du côté de la Maison Blanche la première réaction a été extrêmement négative. Elle estime que Benyamin Netanyahu s’est limité à de la rhétorique sans proposer d’idées nouvelles ni d’alternative. Le discours n’aura donc rien fait pour réchauffer les rapports entre le Premier ministre israélien et le président Barack Obama.

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