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Etats-Unis

Piratage chez Sony: Washington réfléchit à une réponse appropriée

« Une grave affaire de sécurité nationale », c'est ainsi que les Etats-Unis qualifient le piratage informatique et les menaces dont a été victime le studio Sony Pictures. Au départ de cette affaire, L'interview qui tue, une comédie somme toute assez banale, sauf qu'elle met en scène l'assassinat du leader nord coréen Kim Jong-un. L’administration Obama examine comment y répondre de façon « proportionnelle », mais sans accuser encore officiellement la Corée du Nord.

Le porte-parole de l'exécutif américain Josh Earnest a qualifié le piratage de Sony de «grave affaire de sécurité nationale».
Le porte-parole de l'exécutif américain Josh Earnest a qualifié le piratage de Sony de «grave affaire de sécurité nationale». REUTERS/Larry Downing
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Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Les Etats-Unis sont certains que la Corée du nord est derrière l’attaque informatique contre Sony. Le FBI a établi que le logiciel était identique à celui utilisé par Pyongyang contre son voisin du sud l’an dernier. L’Iran aurait pu fournir son expertise aux nord-coréens. En dépit de cela, l’administration Obama hésite encore à pointer du doigt le régime du Kim Jung-un.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a expliqué que l’enquête en cours était « extraordinairement complexe » et que le Conseil de sécurité nationale examinait « un ensemble d’options ». Washington veut répondre de façon « proportionnelle », voulant éviter une escalade de la cyber-confrontation.

Mais M. Earnest a catégoriquement démenti toute pression du gouvernement sur Sony pour qu’il retire le film L’interview qui tue, à l’origine de la colère du cher leader : «Les Etats-Unis se rangent résolument du côté des compagnies artistiques qui veulent s’exprimer librement et nous croyons que ce genre d’expression artistique mérite d’être protégé et n’est pas quelque chose qui devrait faire l’objet d’intimidation juste parce que vous n’êtes pas d’accord avec les vues exprimées. »

Si l’administration est si lente à réagir, c’est qu’elle ne sait pas exactement comment punir Pyongyang. Toutes les sanctions possibles ont déjà été utilisées pour tenter de stopper le programme nucléaire. En attendant une réaction officielle qui pourrait intervenir aujourd’hui, Barack Obama a conseillé aux Américains de continuer d’aller au cinéma !
 

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