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Argentine

L'Argentine poursuit sa stratégie pour le remboursement de sa dette

Le gouvernement de Cristina Kirchner a décidé d'ouvrir mardi un fonds spécial à Buenos Aires et ce malgré l'avertissement du juge américain qui l'avait enjoint à payer d'abord des fonds vautours.

La banque centrale d'Argentine a déposé 200 millions de dollars auprès de la banque publique Nacion Fideicomisos.
La banque centrale d'Argentine a déposé 200 millions de dollars auprès de la banque publique Nacion Fideicomisos. DR
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Les 200 millions de dollars déposés sur un fonds spécial à Buenos Aires sont destinés à rembourser une partie des créanciers de l'Argentine. Notamment ceux qui avaient accepté la décote de sa dette à hauteur de 30% de la mise initiale, plus les intérêts. Cette restructuration concerne l'écrasante majorité des créanciers privés du pays. Mais face à eux, deux fonds vautours, auxquels le magistrat new-yorkais a donné la priorité pour le remboursement.

Le problème tient au fait que l'Argentine considère ce jugement contraire au droit international. Elle est décidée à ne pas payer ailleurs que chez elle. Mais les fonds d'investissement détenteurs de créances restructurées vont-ils accepter cette nouvelle règle imposée par le gouvernement argentin ? Le milliardaire mexicain, David Martinez, ne voit pas d'inconvénient à venir chercher son argent au guichet ouvert à Buenos Aires.

Une chose est sûre, la présidente argentine est déterminée à défendre les intérêts de son pays. Cristina Kirchner a plaidé sa cause à la tribune de l'ONU pour dire clairement : le bras de fer de l'Argentine avec les fonds vautours continue.

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