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Etats-Unis

Etats-Unis: Barack Obama salue la «force de la coalition»

Barack Obama s'est engagé ce mardi à continuer la lutte contre le groupe Etat islamique, quelques heures après les premières frappes menées en Syrie sous commandement américain contre ce groupe jihadiste. Les frappes ont été menées au moyen d'avions de chasse, de drones, de bombardiers et de 47 missiles Tomahawk tirés depuis des navires américains opérant dans les eaux internationales de la Mer rouge et du Golfe.

Le président américain Barack Obama, le 23 septembre 2014, sur la pelouse de la Maison Blanche.
Le président américain Barack Obama, le 23 septembre 2014, sur la pelouse de la Maison Blanche. REUTERS/Gary Cameron
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Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

Barack Obama a été très bref, une allocution en forme de mise au point après son intervention du 10 septembre : « Les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient frapper ceux qui menacent l’Amérique et nous l’avons fait ». Le président des Etats-Unis met surtout en exergue une opération en Syrie qui est menée avec la participation des pays de la région : Bahreïn, l’Arabie Saoudite, la Jordanie et les Emirats arabes unis ont été cités, et remerciés pour leur engagement dans les raids de la nuit dernière. Le Qatar n’a pas bombardé, mais a joué un rôle d’appui.

Des raids contre le groupe Etat islamique, mais aussi contre un mouvement affilié à al-Qaïda, le mouvement Khorasan, a expliqué Barack Obama. Le Pentagone précise que ce mouvement s’est établi en territoire syrien, qu’il recrute des combattants étrangers pour mener des attentats. Ces bombardements contre Khorassan ont été menés par l’armée américaine seule.

Dans son intervention enfin, on note que Barack Obama, une nouvelle fois, a prévenu ses concitoyens. Ces bombardements en Syrie sont les premiers d’une opération qui prendra du temps. Aux Etats-Unis, seuls se sont exprimés ce mardi matin les parlementaires qui soutiennent l’opération américaine, des messages de satisfaction émanant pour la plupart du parti républicain qui se félicite du début de l’opération en Syrie.


Le porte-parole du Pentagone, le contre-amiral John Kirby, a indiqué lors d'une
conférence de presse que les frappes menées par ailleurs contre le groupe Etat
islamique (EI) en Syrie avaient été « très réussies ».

« La coalition, dans les frappes contre le groupe Etat Islamique, dans ce cas la Jordanie, les Emirats arabes unis, Bahrein, et l’Arabie Saoudite et enfin le Qatar dans un rôle de soutien aérien, tient une part importante dans notre stratégie. Nous ne nous sommes pas cordonnés avec le régime Assad. Les Etats-Unis ont simplement informé le régime syrien par l’intermédiaire de notre ambassadrice à l’ONU, de notre intention d’agir. Il n’y a pas eu de coordination, et pas de communication entre militaires.

Pour ce qui concerne le groupe Khorassan, qui est un réseau d’anciens d’al-Qaïda, les frappes ont été menées pour empêcher des attaques imminentes prévues contre les Etats-Unis et des cibles dans des pays occidentaux. Ces terroristes ont établi un sanctuaire en Syrie pour préparer des attaques, construire et tester des objets explosifs, recruter des Occidentaux pour mener des attentats. Les Etats-Unis ont agi pour protéger leurs intérêts et anéantir leur capacité d’action »

Ce groupe Khorassan a été frappé dans la région d’Alep. Les Américains ont bombardé leurs moyens de communication et des installations qui serviraient à l’entraînement de leurs membres. Il faut noter enfin que ces premières frappes en Syrie n’ont pas interrompu les raids aériens menés en Irak par le Pentagone, depuis le début du mois d’août. Des raids ont été menés dans la région de Kirkouk.

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