Crash du MH17: le survol des zones de conflits en débat
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a convoqué pour le vendredi 1er août une réunion spéciale portant sur les risques associés au survol des zones de conflit, suite au crash de l'avion malaisien MH17 dans l'est de l'Ukraine.
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Avec notre correspondante à Montréal, Marie-Laure Josselin
L’Association européenne des compagnies aériennes, en lien avec l’Association internationale du transport aérien, avait demandé la semaine dernière une rencontre sur la question. Une telle convocation en urgence est assez rare et l’OACI veut prouver ainsi qu’elle cherche à répondre très vite, après les derniers événements.
Le débat sur la gestion du risque posé par les conflits pour les vols commerciaux est donc relancé. Mais qu’en sortira-t-il ? L’OACI, organe des Nations unies, peut faire des recommandations, mais elle n’a pas force de loi. Le principe essentiel dans le domaine est que les Etats sont souverains de leurs espaces aériens. La réglementation vient donc des autorités de chaque gouvernement. Ce sont eux, aussi, qui fournissent des informations à l’OACI sur les risques encourus lorsqu’on survole leur territoire.
Renforcer la sécurité
Plusieurs associations souhaitent justement que les compagnies puissent s’appuyer sur une évaluation indépendante. L’OACI pourrait donc demander à ses membres d’être plus vigilants, plus efficaces, et les pousser à faire des vérifications plus souvent pour éviter tout risque. Elle donnerait également des orientations pour renforcer les mesures de sécurité et de sûreté.
Une chose est sûre, tous les acteurs, dans ce domaine sont obsédés par la sécurité. Mais il est difficile d’imaginer de recommander l’interdiction de vol de toute une zone.
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