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Etats-Unis

Abou Hamza donnait la «permission» de faire le jihad en Afghanistan

Lors du deuxième jour du procès à New York d’Abou Hamza, accusé de prise d’otages au Yémen et de complot terroriste, un témoin cité par l’accusation a déclaré que l’imam islamiste était celui qui donnait la « permission » aux candidats au jihad d’aller en Afghanistan.

L'assistant du procureur Edward Kim (r.) et Abou Hamza, l'islamiste radical accusé de terrorisme, lors du procès qui s'est ouvert à New York le 14 avril 2014.
L'assistant du procureur Edward Kim (r.) et Abou Hamza, l'islamiste radical accusé de terrorisme, lors du procès qui s'est ouvert à New York le 14 avril 2014. REUTERS/Jane Rosenberg
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Avec notre correspondant à New York, Jean-Louis Pourtet

David Smith, un chrétien converti à l’Islam en 1997, alors qu’il avait 17 ans, écoutait les prêches enflammés de l’imam britannique enregistrés sur des cassettes et diffusés dans une mosquée de Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis. C’est là qu’il avait appris les conditions pour partir en Afghanistan : l’obéissance et une « bonne personnalité ». C’est Abou Hamza « qui donnait la permission », a précisé ce témoin. David Smith s’était rendu à Londres en 1999 pour rencontrer l’imam. De retour aux Etats-Unis, il avait reçu un entrainement au maniement des armes d’un musulman de nationalité suédoise. Celui-ci, Oussama Kassir, lui a appris, ainsi qu’à cinq ou six autres jeunes, comment monter et démonter une Kalachnikov AK 47, comment la modifier pour l’adapter à des grenades ou encore comment fabriquer un silencieux.

L'avocat d'Abou Hamza évoque Nelson Mandela

Oussama Kassir, ainsi qu’un autre musulman britannique, Harron Agwat qui a été tué plus tard en Afghanistan, avaient été envoyés par Hamza pour ouvrir un camp d’entrainement dans l’Oregon. Les procureurs entendent prouver la culpabilité de l’imam, inculpé de onze charges. Pour son avocat, l’objectif est de le présenter comme un homme utilisant un langage violent uniquement pour attirer l’attention sur la cause qu’il défend, mais qui n’a jamais été impliqué dans des actes terroristes. Etablissant un parallèle entre son client et Nelson Mandela, le défenseur d’Abou Hamza a déclaré que l’ancien président sud-africain « avait été à une époque considéré comme un terroriste, et il est aujourd’hui une icône ».

→ A CONSULTER - Dans les archives de RFI :

28/05/2004 : L’imam intégriste Abou Hamza est en prison
21/01/2003 : Raid contre la mosquée controversée de Finsbury Park

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