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Éthiopie / Soudan / Égypte / États-Unis

Barrage de la Renaissance: les États-Unis se proposent en médiateur

Un nouveau rendez-vous est pris pour tenter de trouver un terrain d’entente autour du barrage de la Renaissance, construit sur le Nil bleu, en Éthiopie. Des responsables des pays concernés sont invités à se rendre à Washington, le 6 novembre prochain.

Le barrage de la Grande renaissance construit en Ethiopie dans la région de Benishangul Gumuz, sur le Nil Bleu. Photo prise en mars 2015.
Le barrage de la Grande renaissance construit en Ethiopie dans la région de Benishangul Gumuz, sur le Nil Bleu. Photo prise en mars 2015. REUTERS/Tiksa Negeri
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Lundi, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a invité les leaders égyptien, éthiopien et soudanais à Washington, le 6 novembre prochain. Le président de la Banque mondiale, David Malpass, a également été convié.

Un changement de stratégie des Américains qui jusqu’à présent encourageaient les discussions tripartites. Changement d’interlocuteurs aussi, puisque le Trésor va reprendre le dossier, alors que le département d’État discutait avec les parties depuis 2011. En tout cas, l’Égypte, qui poussait pour une aide américaine, aurait déjà accepté la main tendue.

Moscou déjà sur le dossier

Une autre proposition de médiation est également venue de Moscou. En marge du premier sommet Russie-Afrique, Vladimir Poutine a rencontré séparément le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.

Jeudi, les deux leaders africains se sont parlé. Des discussions fructueuses puisqu’à la sortie, la tension semblait moins lourde. Égypte et Éthiopie ont accepté de reprendre immédiatement les discussions techniques, afin de s’accorder sur une proposition finale concernant le remplissage du barrage et sa gestion.

De son côté, l’Éthiopie a semblé assouplir sa position. Abiy Ahmed a dit « accueillir favorablement les médiations provenant d’acteurs extérieurs ». Un changement de ton notable alors qu’en début de semaine, le Premier ministre estimait que « si une guerre était déclenchée, des millions d’Éthiopiens pouvaient être mobilisés. »

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