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Soudan

Pourparlers de paix avec les mouvements armés du Soudan à Juba

Des pourparlers de paix entre Khartoum et les rebelles des Etats soudanais du Darfour (ouest), du Sud-Kordofan (sud) et du Nil Bleu (sud-est) doivent reprendre lundi dans la capitale sud-soudanaise en présence du Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdok.

Le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok doit participer aux pourparlers de paix avec les rebelles des États soudanais du Darfour, du Sud-Kordofan et du Nil Bleu prévues le 14 octobre à Juba.
Le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok doit participer aux pourparlers de paix avec les rebelles des États soudanais du Darfour, du Sud-Kordofan et du Nil Bleu prévues le 14 octobre à Juba. REUTERS/Mohamed Nureldin Abdallah
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Des pourparlers de paix au Soudan débutent ce lundi 14 octobre à Juba et doivent durer un mois selon ce qui a été acté dans l'accord de principe trouvé le 11 septembre dernier entre le pouvoir de transition et les mouvements armés. Ce sont des discussions directes mais distinctes avec deux grands mouvements armés.

Le Soudan se donne six mois pour arriver à signer un accord de paix global avec eux. Réaliser la paix globale au Soudan est la priorité du gouvernement de transition comme l’a indiqué à plusieurs reprises, Abdalla Hamdok, le Premier ministre. C'est donc une première étape dans les négociations qui doivent mener à la paix globale au Soudan.

Des pourparlers distincts auront lieu, avec d'une part le Front révolutionnaire soudanais, une coalition qui regroupe trois mouvements armés du Darfour, du Sud-Kordofan et du Nil Bleu. Et d'autre part avec le Mouvement de libération du Soudan dirigé par Abdelaziz el Helou.

Selon le porte-parole du Front révolutionnaire soudanais, les questions sécuritaires seront particulièrement difficiles à démêler durant ces négociations. Elles occuperont une grande place dans ces discussions et s'annoncent plus complexes que les questions politiques ou économiques des régions touchées par la guerre.

Il y a aussi l'épineuse question de l'intégration des membres des groupes armés dans l'armée nationale soudanaise, ce qui obligerait ces mouvements à abandonner les armes. La décision d'incorporer les milices des Forces de soutien rapide dans l'armée est déjà prise et les groupes armés s'attendent à la même considération en ce qui concerne leurs hommes.

La semaine dernière, des représentants des mouvements armés et du pouvoir ont tenu des réunions informelles à Addis-Abeba, dans le cadre d'ateliers techniques organisés en amont des pourparlers, avec un appui juridique et le soutien de la communauté internationale.

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