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Environnement

Extinction Rebellion contre le «tout charbon» en Afrique du Sud

Les Sud-Africains rejoignent le mouvement Extinction Rebellion. Vendredi 12 octobre, une centaine de personnes se sont retrouvées devant le département des ressources minières, dans la capitale Pretoria, pour manifester contre la politique du « tout charbon », et remettre une pétition aux autorités.

Des manifestants d'Extinction Rebellion étaient massés devant le Département des ressources minières à Pretoria, ce vendredi 11 octobre 2019.
Des manifestants d'Extinction Rebellion étaient massés devant le Département des ressources minières à Pretoria, ce vendredi 11 octobre 2019. AFP Photos/Phill Magakoe
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Le mouvement écologiste Extinction Rebellion s’illustre ces derniers jours par des actions non violentes à travers le monde pour dénoncer l’inaction des dirigeants face au changement climatique. Au programme de la « rébellion internationale », le blocage d’un aéroport de Londres, l'occupation d’un quartier central de Paris. Des militants en Afrique du Sud ont aussi répondu à l’appel du vendredi 11 octobre.

Au sein de la manifestation sud-africaine, l’ambiance est bon enfant, des marionnettes géantes défilent devant le ministère, et un sablier noir a été peint sur les pancartes. Ce symbole du mouvement Extinction Rebellion est clair : le temps est compté si l’on veut agir contre le changement climatique.

Brandon Abdinor, l’un des organisateurs de la manifestation, rappelle les enjeux environnementaux en Afrique du Sud : « Dans ce pays, on connait des sécheresses. On voit aussi davantage de catastrophes climatiques. Il faut déclarer l’urgence climatique, et prendre des mesures pour réduire radicalement nos émissions carbone. »

►À écouter aussi : Grand reportage - Le Cap face à la crise de l'eau

Plus de 85 % de la production d’électricité dans le pays repose sur le charbon. Une industrie responsable de pollution et de maladies dans les zones où se trouvent les mines et les centrales.

Meshack Mbahgula se bat pour les droits des communautés touchées par ces activités : « Nos dirigeants vont aux conférences sur le climat, pour parler des réductions d’émissions, mais dès qu’ils rentrent ici, ils font tout le contraire ! Et cela a déjà des conséquences sur les communautés noires, les plus pauvres. Il faut tout changer, et arrêter le "tout charbon". »

À 18 ans, Thando Magidela se retrouve beaucoup dans la fougue de Greta Thunberg. Elle espère que les jeunes Sud-Africains sauront se rassembler pour faire entendre leur voix : « Les mouvements écologistes sont perçus comme élitistes, donc nous devons changer la façon dont nous présentons notre combat, pour que les gens puissent comprendre que cela les concerne aussi, et qu’ils doivent agir. »

Les militants attendent une réponse du ministre à leur pétition d’ici janvier 2019, sans quoi ils se lanceront dans des actions de désobéissance civile.

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