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Burkina Faso

Des pesticides causent la mort de plusieurs personnes au Burkina Faso

Au moins 18 morts suite à une intoxication alimentaire dans deux régions différentes du pays. Une quinzaine d'autres personnes est toujours en observation dans les centres de santé. Selon les premières enquêtes, ces cas de décès seraient dûs à la consommation d’aliments contaminés par des pesticides.

Des femmes vendent des fraises dans un marché ouvert à Ouagadougou, le 6 mars 2017.
Des femmes vendent des fraises dans un marché ouvert à Ouagadougou, le 6 mars 2017. ISSOUF SANOGO / A.F.P.
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Treize personnes sont décédées le 1er septembre dans la localité de Didyr dans la région du centre-ouest. Le 9 septembre, cinq cas de décès sont signalés sur la quinzaine de personnes concernées à Nayamtenga dans la province du Kouritenga.

Selon la professeure Léonie Claudine Lougué, ministre de la Santé, les premières enquêtes révèlent que tous ces décès sont liés à une intoxication alimentaire due aux pesticides.

« À Didyr, explique-t-elle, les investigations ont été faites sur les prélèvements de produits biologiques comme le sang, les urines. On a trouvé un taux anormalement élevé de pesticides. Dans les aliments consommés également, il y avait un taux anormalement élevé de pesticides. Il y a plusieurs familles de pesticides. »

Pesticides pour protéger le mil contre les chenilles

Les pesticides incriminés sont utilisés dans l’agriculture, ils avaient servi à protéger le mil contre les chenilles. La ministre de la Santé recommande aux familles de se référer désormais au ministère en charge de l’Agriculture en matière d’utilisation des pesticides. Il faut, dit-elle, « suivre scrupuleusement les recommandations du ministère en charge de l'Agriculture en matière de choix et d'utilisation de pesticides ».

Toutes les personnes concernées par ces intoxications ont été évacuées dans le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pouytenga et au centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo à Ouagadougou, pour une meilleure prise en charge, selon la ministre de la Santé.

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