Accéder au contenu principal
Japon / Afrique

Le Japon veut faire doubler la production de riz en Afrique d’ici 11 ans

Tokyo souhaite aider l'Afrique à produire 50 millions de tonnes de riz par an en 2030. Le Japon est un partenaire de longue date des pays africains en matière de riziculture.

Champ de riz à Agboville, dans le sud de la Côte d'Ivoire.
Champ de riz à Agboville, dans le sud de la Côte d'Ivoire. ©ISSOUF SANOGO/AFP
Publicité

Le Premier ministre nippon Shinzo Abe a promis jeudi 29 août, au deuxième jour de la conférence Ticad, d’aider l’Afrique à doubler sa production de riz dans les onze années à venir.

Pour les Japonais, le riz est un aliment quasi sacré. Symbole de richesse, il a même servi de monnaie locale au cours de l'histoire. Cette céréale, de plus en plus prisée en Afrique, constituait donc un pont évident entre Tokyo et les pays africains. De fait, depuis les années 1980, le Japon coopère activement dans le domaine de la riziculture en Afrique et soutient des agences comme le Centre du riz pour l'Afrique, l'ex-Adrao.

À lire aussi : Comment le Japon cherche à rivaliser avec la Chine en Afrique

Et si la production africaine de riz augmente en moyenne de 5% par an, le soutien japonais n'y est pas pour rien. Reste que doubler la production de riz africain en dix ans n'est pas une mince affaire. Jusqu'à présent, les pays africains, et notamment ceux d'Afrique de l'Ouest, ont mené des politiques très dynamiques : subvention des semences, des engrais et des équipements, soutien aux producteurs et parfois même aux prix.

Mais l'appétit africain pour le riz est tel que le continent importe encore entre 40% et 45% de ses besoins. L'autosuffisance est encore loin. Le salut pourrait venir d'une hausse de la productivité, car les rendements africains restent faibles comparés aux rendements asiatiques. En moyenne, l'Afrique produit 2,2 tonnes de riz à l'hectare, contre 4,5 en Asie.


Sénégal  Japon : 35 ans de coopération

Au Sénégal, la coopération entre les deux pays existe depuis trente-cinq ans maintenant. Parmi la vingtaine de projets menés la Jica, la coopération japonaise, il y a le suivi de futurs formateurs dans le domaine industriel.

À l’aide d’un traducteur portable, Ryoma Aichi dispense des conseils à ses apprentis. Ingénieur spécialisé dans les compresseurs, il est venu directement du Japon pour assister ces futurs formateurs sénégalais.

01:19

Reportage au Centre de formation professionnelle et technique de Dakar

Edouard Dropsy

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.