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Congo-Brazzaville

Congo-B.: dans une situation critique, la presse pousse la sonnette d'alarme

Au Congo-Brazzaville, la presse écrite et audiovisuelle privée voire publique traverse une crise marquée par la fermeture en cascade de divers journaux et de chaînes. Cette situation s’explique par le manque délibéré de subvention de la part des autorités qui, à en croire l’Association des éditeurs de presse du Congo (AEPC), veulent étouffer cette presse porteuse de la liberté d’expression. L'AEPC tire la sonnette d’alarme et affirme que l’environnement dans lequel évolue cette presse est « totalement malsain ».

Les «Unes» des journaux locaux dans le quartier de Poto-Poto, à Brazzaville, au Congo, le 18 janvier 2002.
Les «Unes» des journaux locaux dans le quartier de Poto-Poto, à Brazzaville, au Congo, le 18 janvier 2002. DESIREY MINKOH / AFP
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Bien que libéralisée au sortir de la conférence nationale qui a ouvert le pays au multipartisme en 1991 et malgré une loi instituant sa subvention, la presse congolaise vit actuellement une situation difficile.

« Le paysage audiovisuel et de la presse écrite au Congo est en train de réduire son champ, décrit Jean-Clotaire Himbou, secrétaire général de l’Association des éditeurs de presse du Congo (AEPC). Beaucoup d’organes sont en train de disparaître. Beaucoup de chaînes de radio et de télévision ferment parce que tout simplement on a un environnement économique qui ne permet pas aux journaux et aux stations tant de radio que de télévision de mieux travailler. Cet environnement est totalement malsain ».

Subvention conséquente et sans délai

La presse privée et même quelques médias publics semblent être logés à la même enseigne. « Même le quotidien d’Etat, La Nouvelle République, a fermé, témoigne Jean-Clotaire Himbou. L’État est devenu défaillant pour faire fonctionner cette entreprise de presse ».

Les éditeurs de presse appellent à une subvention conséquente et sans délai pour sauver une presse en danger de mort. Le même appel a été lancé lors des derniers États généraux de la presse tenus en octobre 2018 mais les lignes ne semblent toujours pas bouger.

►À (re)lire : RSF s’inquiète pour la liberté de la presse en Afrique

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