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Burkina Faso

Burkina Faso: l’opposition pose ses conditions pour participer au dialogue

Le président Roch Marc Christian Kaboré avait entamé les consultations avec les différents partis politiques pour organiser un dialogue politique à propos des scrutins à venir et la situation sécuritaire. Mais alors que la date approche, le chef de file de l'opposition Zéphirin Diabré attend toujours des précisions du président.

Le chef de l'opposition Zephirin Diabré lors d'un meeting à Ouagadougou, le 29 septembre 2018.
Le chef de l'opposition Zephirin Diabré lors d'un meeting à Ouagadougou, le 29 septembre 2018. AFP PHOTO/Olympia De Maismont
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Entouré des autres responsables des partis, le chef de file Zéphirin Diabré annonce que l’opposition est disposée à participer au prochain dialogue politique, mais à condition que les modalités de mise en œuvre des décisions soient d’abord définies : « S’il y a un consensus, comment on le met en œuvre, dans quel délai ? S’il n’y a pas de consensus, on fait quoi ? Il faut que cette question-là soit établie à l’avance pour que l’opposition n’aille pas dans un entretien comme un autre. Est-ce qu’on est sûr que nos propositions seront prises en compte ? Puis, quand on sort de ça, que fait-on ? Comment voulez-vous aller à un évènement de cette nature-là si vous n’avez pas balisé les choses par ces deux aspects-là ».

L’opposition souhaite élargir le débat

Initialement prévu pour se consacrer à l’organisation du referendum pour l’adoption de la nouvelle Constitution et le vote des Burkinabè de l’extérieur, Zéphirin Diabré et ses camarades de l’opposition souhaitent l’inclusion d’autres sujets : « Nous ne pouvons pas aller à un dialogue politique pour aller uniquement discuter des questions de code électoral. Il y a des problèmes sérieux que notre pays traverse aujourd’hui. Nous sommes pris dans l’étau et dans l’enfer de la menace terroriste. Notre économie est en panne, on a la crise du système éducatif aujourd’hui. Nous sommes en train de dénier à des centaines de milliers de nos enfants le droit fondamental, qui est un droit qui doit être reconnu, d’accès au savoir»

À quelques jours de la date initialement prévue, l’opposition politique, selon Zéphirin Diabré, souligne ne pas savoir le contenu exact et les conditions du dialogue politique proposé par le président du Faso.

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