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Sahara occidental / Maroc

Sahara occidental: nouvelle réunion à Genève pour relancer les discussions

Le Maroc, le mouvement indépendantiste du Front Polisario, ainsi que leurs voisins l’Algérie et la Mauritanie sont réunis depuis jeudi 21 mars à huis clos en Suisse sous l’égide de l’ONU. Depuis six ans, les discussions achoppent sur le sujet du droit à l’autodétermination revendiqué par le peuple sahraoui, dont le territoire fait partie intégrale du Maroc depuis les années 1970.

Depuis le retrait en 1976 de l'Espagne, qui l'avait colonisé, le Sahara occidental est contrôlé à 80% par le Maroc alors que le Front Polisario, mouvement politique et armé sahraoui, demande son indépendance.
Depuis le retrait en 1976 de l'Espagne, qui l'avait colonisé, le Sahara occidental est contrôlé à 80% par le Maroc alors que le Front Polisario, mouvement politique et armé sahraoui, demande son indépendance. RFI
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Les discussions sur l’avenir du Sahara occidental sont au point mort depuis six ans. Les deux parties campent sur leur position : le mouvement indépendantiste du Front Polisario réclame un référendum d’autodétermination, alors que Rabat rejette catégoriquement cette option et propose une large autonomie sous souveraineté marocaine.

La priorité pour l’émissaire de l’ONU Horst Köhler est de relancer un dialogue au point mort depuis des années. Et de renforcer un climat de discussion. Pour cela, Horst Köhler espère durant ces deux jours discuter de mesures dites de confiance, comme la réunification des familles ou la libération de prisonniers.

La rencontre se tient à huis clos au niveau des ministres des Affaires étrangères. Une première table ronde a eu lieu en décembre dernier. Les pourparlers n’avaient pas abouti à grand-chose, si ce n’est d’avoir réussi à convaincre toutes les parties de se rencontrer à nouveau.

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Dans un communiqué, les quatre délégations avaient alors salué l’atmosphère de bon engagement et de respect mutuel. Mais le Maroc avait tout de même fait savoir qu’il fallait aller plus loin et qu’il fallait une vraie volonté pour trouver une solution. Et que Rabat n’allait pas s’engager à des réunions sans fin.

« Il ne faut pas s’attendre à grand-chose, estime Mohamed Talib, du Corcas, un organisme consultatif créé par le roi Mohammed VI. Les deux camps sont figés sur leur position. Et personne ne veut faire de compromis, ajoute-t-il. Tous viennent à la table des négociations pour faire figure de bons élèves. »

Mais certains observateurs font remarquer que le simple fait d’avoir réussi à assoir les quatre parties à la table des négociations est déjà une avancée. Cette nouvelle table ronde intervient alors que le mandat de la mission des Nations unies au Sahara occidental – qui garantit un cessez-le-feu dans la région – arrive à échéance le mois prochain.

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