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RCA

RCA: la question du nouveau gouvernement divise toujours

La route d’approvisionnement du Cameroun était toujours coupée samedi par le groupe armé FDPC en contestation. Au cours de cette semaine, une dizaine de ministres ont démissionné du nouveau gouvernement nommé dimanche dernier par le Premier ministre Firmin Ngrebada. Face à cette situation, une partie de l’opposition appelle le Premier ministre et le président de la République à réagir.

Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra au forum économique international de Saint-Pétersbourg, le 24 mai 2018.
Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra au forum économique international de Saint-Pétersbourg, le 24 mai 2018. REUTERS/Sergei Karpukhin
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Dans un document commun, une partie de l’opposition s’inquiète « du risque d’un nouvel embrasement du pays ». Maître Nicolas Tiangaye, à la tête du CRPS, appelle à une réaction politique forte : « Nous pensons qu’il est important que le gouvernement actuel soit dissous et que l’on mette en place un gouvernement réellement inclusif pour permettre d’impulser une dynamique indispensable au retour de la paix et qui puisse favoriser la réconciliation nationale. Ce qui est important, c’est que le nouveau gouvernement qui doit être mis en place crée un électrochoc et qu’il prenne en compte les forces politiques et sociales en présence pour permettre au pays d’avancer. »

La reconduction du noyau dur d’une vingtaine de membres de l’ancien gouvernement n’est pas acceptable, selon Ferdinand Alexandre N’Guendet, président du RPR : « Nous disons que c’est se moquer du peuple centrafricain. Le président de la République est préoccupé par les échéances de 2021. Raison pour laquelle il a reconduit systématiquement tous ses hommes de main pour essayer de reprendre la main et préparer les échéances de 2021. Donc nous lançons un appel pressant et patriotique à l’attention du président de la République pour que très rapidement cette situation puisse être réglée. »

Tous saluent le rendez-vous prévu par l’Union africaine le 18 mars prochain à Addis-Abeba. Ils appellent les différents acteurs à la retenue et au non-usage de la violence.

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