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Mali

Otages maliens libérés au Mali: y a-t-il eu des contreparties?

Au Mali, après neuf mois aux mains des jihadistes du centre du Mali, le préfet de Téninkou a été libéré le mois dernier. Un journaliste malien, Issiaka Tamboura, enlevé fin décembre dernier par les mêmes jihadistes, a été également libéré. Depuis, de plus en plus d’indices laissent penser que les deux ressortissants maliens n’ont pas été libérés sans contrepartie.

Les ruines d'un ancien mausolée après les destructions perpétrées par les jihadistes, à Tombouctou (photo d'illustration).
Les ruines d'un ancien mausolée après les destructions perpétrées par les jihadistes, à Tombouctou (photo d'illustration). REUTERS/Joe Penney/File Photo
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Une certitude, le préfet Makan Doumbia et le journaliste Issiaka Tamboura n’ont pas été libérés par une action musclée des forces de sécurité du Mali contre les ravisseurs, de présumés jihadistes.

Selon plusieurs sources, le paiement d’une rançon n’était pas non plus l’argument de taille ayant facilité leur libération. Mais il y a bien eu contrepartie, affirme notamment la presse malienne qui parle de « libération des terroristes ».

Un journal local, La Sentinelle, cite parmi les terroristes qui ont été libérés, le nom de Aliou Mahamar Touré, ex-chef de la police islamique de Gao - principale ville du nord - en 2012, lorsque cette région était sous le contrôle des jihadistes.

Officiellement, il n’y a pas encore eu de démenti, ni de confirmation. Mais, détail troublant, d’après nos informations, quelques jours avant la libération des deux otages, Aliou Mahamar Touré est sorti de la maison d’arrêt de Bamako où il purgeait une peine de dix ans de prison. Dans la même maison d’arrêt, un autre jihadiste détenu est également sorti, d’après nos sources.

Ont-ils été transférés dans une autre prison ou ont-ils été libérés dans le cadre d’un échange de prisonniers ?

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