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France / Mali

Edouard Philippe au Mali: «Le combat n’est pas terminé»

Le Premier ministre français termine, ce dimanche 24 février, sa visite au Mali. Il s’est rendu à Bamako puis à Gao, dans le nord du pays, où il a passé la nuit aux côtés des troupes françaises de l’opération Barkhane. C’est l’occasion pour Edouard Philippe de faire un bilan de cette intervention, lancée il y a maintenant six ans contre les groupes terroristes.

Le Premier ministre Edouard Philippe passe en revue les troupes de l'armée française en position à Gao, accompagné de la ministre de la Défense Florence Parly, le 24 février 2019.
Le Premier ministre Edouard Philippe passe en revue les troupes de l'armée française en position à Gao, accompagné de la ministre de la Défense Florence Parly, le 24 février 2019. AFP/Alain Jocard
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Edouard Philippe sera resté une quinzaine d’heures dans l’immense base française de Gao, une ville de tentes et de préfabriqués dans les sables du Sahel où 2 700 hommes et femmes sont positionnés.

« C’est donc avec beaucoup de respect et beaucoup d’admiration que je suis venu vous exprimer la gratitude de la Nation française pour la force de votre engagement », a déclaré le Premier ministre français.

Sans citer le chef djihadiste algérien Djamel Okacha, tué cette semaine, Edouard Philippe en profite aussi pour saluer les résultats de Barkhane.

« De nombreux chefs et membres des différents groupes terroristes ont été mis hors de combat. Chaque jour, nos ennemis subissent des pertes importantes, ce qui réduit d’autant leur capacité de nuisance ».

« Le combat n’est pas terminé », répète Edouard Philippe en lançant un appel en forme d’avertissement à ses partenaires. « Nul ne peut se vanter de se passer des autres, dit très justement un proverbe malien. Nous avons donc besoin de l’engagement de tous. Engagement de la Minusma. Nous avons besoin de l’engament de la Mission européenne EUTM. Enfin, nous avons besoin du G5 Sahel qui crée une vraie synergie entre les cinq Etats, en particulier dans les zones frontalières ».

Toujours un peu seule face à la menace terroriste, la France n’a d’autre choix que de rester et de s’adapter. La force Barkhane intervient de plus en plus dans le centre du Mali et se renforce à la frontière avec le Burkina.

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