RCA: les parties prenantes de l'accord de paix «n'ont pas le droit à l'erreur»
Le gouvernement centrafricain et les quatorze groupes armés doivent apposer ce mardi à Khartoum leurs paraphes sur un accord de paix obtenu au bout de plus de dix jours de négociation sous l'égide de l'Union africaine et de l'ONU. Personne ne connaît pour le moment ce qui a été convenu dans le détail, l'accord ayant été tenu secret jusqu'ici.
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Pour l'évêque de Bossangoa, l'une des villes du nord-ouest du pays qui a été le plus touchée par la crise, la population est divisée entre « ceux qui pensent que c'est une partie de dupes » et « ceux qui le qualifient de bon compromis ».
Mais tous ont de l'espoir dans cet accord de paix, selon Mgr Nestor-Désiré Nongo-Aziagbia, qui revient sur les attentes de la population.
Il ne faudrait pas que ce soit un accord de dupes, mais créer un environnement qui permette le retour effectif à la paix, le retour effectif à la sécurité en vue d'un essor socio-économique du paix. En ce sens, les délégués qui sont à Khartoum n'ont pas le droit à l'erreur. C'est le huitième accord qui va être signé depuis le début de cette crise.
Mgr Nestor-Désiré Nongo-Aziagbia, évêque de Bossangoa
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