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Afrique du Sud

L'avertissement des partenaires économiques de l’Afrique du Sud à Ramaphosa

Un mémorandum signé par les ambassades de cinq pays, dont les Etats-Unis et le Royaume-Uni, a été adressé dimanche au chef de l’Etat sud-africain. Selon des fuites, ils incitent le président à prendre plus de mesures concernant les affaires de corruption qui touchent le sommet de l’Etat. Sans quoi, les investissements pourraient se faire plus rares.

Alors que Cyril Ramaphosa est justement en quête d'investissements, les chancelleries occidentales ont mis en garde le président sud-africain.
Alors que Cyril Ramaphosa est justement en quête d'investissements, les chancelleries occidentales ont mis en garde le président sud-africain. © AFP
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Parmi les signataires de ce mémo se trouvent les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais aussi les Pays-Bas, la Suisse et l’Allemagne. Cinq pays qui ne sont pas anodins pour l’Afrique du Sud puisqu’ils représentent en tout plus de 70% des investissements directs étrangers.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères sud-africain reconnaît avoir reçu le message et s’estime déçu par la forme que prend cet avertissement. Il annonce également qu’une discussion devrait avoir lieu avec les représentants des pays concernés.

Scandales de corruption en séries

Pour autant, rien ne filtre du côté officiel sur le contenu de ce mémo. Selon des fuites parues dans la presse locale, les cinq pays s’inquiètent des révélations en séries mises en lumière par la commission d’enquête autour des affaires de corruption.

Les signataires s’inquiètent aussi des difficultés pour les investisseurs de s’adapter aux changements de législation en ce qui concerne la discrimination positive dans le secteur minier. Ils se plaignent aussi des droits de propriété intellectuelle trop contraignants.

C’est un coup dur pour Cyril Ramaphosa, justement en quête d’investissements : il s’est engagé à trouver 100 milliards de dollars sur cinq ans pour relancer le pays.

Des investisseurs étrangers que le président Cyril Ramaphosa devra aussi rassurer sur la question des terres à l’approche des élections générales en mai prochain.

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