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Libye

Libye: de nouveaux affrontements à Tripoli font au moins 5 morts

En Libye, après quatre mois de relative accalmie dans la capitale, de nouveaux affrontements ont eu lieu ce mercredi à Tripoli entre milices rivales. Ces affrontements, qui se sont déroulés dans un quartier proche de l'aéroport, opposent deux groupes de milices rivales qui sont, en même temps, des forces supplétives du ministère de l'Intérieur. Il y a eu cinq morts et au moins 20 blessés, selon un bilan du ministère de la Santé. Ces nouveaux combats démontrent une fois de plus la fragilité de l'Etat libyen et de l'accord de cessez-le-feu signé par les milices en septembre dernier.

Affrontements à Tripoli le 28 août 2018. (Illustration)
Affrontements à Tripoli le 28 août 2018. (Illustration) REUTERS/Hani Amara/File Photo
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Les affrontements se sont déroulés entre deux alliances de milices : la Force de protection de Tripoli, et la Septième brigade originaire de Terhouna. Toutes deux, à la recherche de plus d'hégémonie sur la capitale.

Les nouveaux combats font suite à l'accord signé ce 14 janvier entre le ministère de l'Intérieur et les milices de Terhouna. La Septième brigade était chargée par le ministère de l'Intérieur d'assurer la sécurité extérieure de l'aéroport de Tripoli avant de le rouvrir en attendant qu'une force régulière reprenne le relais selon le ministre de l’Intérieur. Mais cet accord n'aurait pas plu à la force de protection de Tripoli qui a mené une offensive contre, la milice rivale, la septième brigade, défiant ainsi la décision du ministre.

Le gouvernement d'union nationale, soutenu par la communauté internationale, s'est toujours appuyé sur les milices pour asseoir son pouvoir. Un handicap pour beaucoup de citoyens libyens qui veulent en finir avec les milices dans la capitale. C’est ce qui ressort d’ailleurs du communiqué du « Conseil des notables de la Libye pour la réconciliation » qui considère que « les combats à Tripoli sont les conséquences naturelles des demi-solutions » adoptées par le gouvernement pour assurer la sécurité de la capitale.

La mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) a condamné cette « mobilisation militaire » à Tripoli, mettant en garde contre une reprise des combats entre milices rivales. Entre fin août et début septembre 2018, de précédents combats entre des groupes armés venant d'autres villes de l'ouest libyen et des milices tripolitaines ont fait au moins 117 morts et plus de 400 blessés.

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