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RDC / ONU

RDC: première déclaration extrêmement prudente du Conseil de sécurité de l'ONU

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mardi 15 janvier, à l’initiative de la France, un communiqué qui salue le bon déroulement des élections en République démocratique du Congo. Alors que la Cour constitutionnelle a été saisie par l’opposant Martin Fayulu, qui exige un nouveau décompte des voix, les diplomates appellent les parties prenantes à respecter l’issue du scrutin tout en rappelant que les litiges doivent faire l’objet d’une saisine des « sages ». C’est la première expression publique - extrêmement prudente - du Conseil depuis l’annonce de résultats controversés la semaine dernière.

Pour la première fois le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni et s'est exprimé publiquement depuis l'annonce des résultats des élections en RDC.
Pour la première fois le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni et s'est exprimé publiquement depuis l'annonce des résultats des élections en RDC. Manuel ELIAS / UNITED NATIONS / AFP
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Avec notre correspondante à New York,  Marie Bourreau

C’est le plus petit dénominateur commun qui a mis les diplomates d’accord : le scrutin s’est bien déroulé, jusqu’aux résultats provisoires. C’est là que les avis divergent sur la conduite à tenir face à ces résultats qui ont surpris tout le monde.

La Chine et l’Afrique du Sud, membres du Conseil de sécurité, s’en satisfont et ont donc accepté une déclaration qui salue le bon déroulé du scrutin sur le fond et prend note des résultats annoncés la semaine passée.

Sur la forme, le Conseil reconnaît les challenges techniques, sécuritaires et logistiques qui ont entouré la tenue de ces élections, et souligne la nécessité pour toutes les parties de réaffirmer l'intégrité du processus électoral, de respecter les résultats du scrutin, de défendre la démocratie et de préserver la paix dans le pays.

Les diplomates rappellent que tous les litiges doivent s’exprimer dans le cadre légal de la Cour constitutionnelle, et soulignent le rôle joué par les missions d’observation de la SADC et de l’Union africaine. Trois entités qui semblent favorables à voir en Félix Tshisekedi une alternative acceptable pour remplacer Joseph Kabila.

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