Congo-Brazzaville: l'enquête sur la mort d'un homme dans un commissariat piétine
Il y a un mois et demi, un homme était tué dans un commissariat de Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville, peu après son arrestation. Depuis, l’enquête ne semble pas avoir avancé et l’avocat de la famille dénonce l’impunité.
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Le 15 août dernier, après une dispute avec sa compagne, Goma Carel Bianchiny est conduit de force au commissariat de Tchiali, à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo-Brazzaville. Il n’en ressortira jamais. L’homme de 41 ans, menotté, a été frappé à mort, comme l’a confirmé une autopsie.
Ses proches ont déposé plainte pour meurtre et abus de pouvoir, mais depuis plus d’un mois, la procédure est au point mort. Une information judiciaire a été ouverte pour violation de domicile, arrestation arbitraire et coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort, rappelle Maître Guy Maixent Missamou, l'avocat de la famille. Mais depuis le 15 août, personne n’a été inculpé et les suspects, souligne-t-il, sont toujours dans la nature.
Les parents veulent connaître la vérité dans cette affaire. Qui a fait quoi?
Me Guy Maixent Missamou
Du côté des autorités de Pointe-Noire, le doyen des juges Ebilika Gervais, saisi du dossier, assure que l'enquête est en cours et que justice sera rendue. Le magistrat explique que si la culpabilité des gendarmes est prouvée, ils seront déférés devant la cour criminelle qui décidera de leur sentence.
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