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Cameroun / Présidentielle

Présidentielle au Cameroun: paroles de candidats

Le 7 octobre 2018, les Camerounais sont appelés aux urnes pour élire le futur locataire du palais d'Etoudi. Face à Paul Biya, le chef d'Etat sortant candidat à sa propre succession, sept concurrents briguent la magistrature suprême. Ils étaient à l'origine huit mais le candidat Akere Muna s'est désisté pour former une coalition avec Maurice Kamto.

Vue de Yaoundé, la capitale du Cameroun. (Photo d'illustration)
Vue de Yaoundé, la capitale du Cameroun. (Photo d'illustration) Tim E. White/Getty Images
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♦ Akere Muna

L'ancien bâtonnier camerounais Akere Muna (G) se présente à l'élection présidentielle camerounaise d'octobre 2018.
L'ancien bâtonnier camerounais Akere Muna (G) se présente à l'élection présidentielle camerounaise d'octobre 2018. Flickr.com

A la veille de l’élection présidentielle de dimanche, Akere Muna s’est finalement retiré de la course. Il s'est désisté pour former une coalition avec Maurice Kamto. Originaire de la région anglophone du Nord-Ouest, cet ancien avocat est le fils de Salomon Tandeng Muna, l'ancien Premier ministre du Cameroun anglophone et l’un des acteurs de la réunification de février 1961. Au début des années 2000, Akere Muna a lancé la section camerounaise de Transparency International. Il a également été le vice-président de cette ONG anticorruption.

►Ré(écouter) Akere Muna : « la stratégie militaire ne va rien donner » au Cameroun anglophone


♦ Joshua Osih

Joshua Osih, vice-président du Social Democratic Front (SDF).
Joshua Osih, vice-président du Social Democratic Front (SDF). osih.com

Chef d’entreprise, le vice-président du Social Democratic Front (SDF) exerce des activités dans les domaines de l’aviation, de l’écotourisme, de l’hôtellerie et de l’aquaculture. En 2013, Joshua Osih est devenu le premier Camerounais anglophone à siéger à Douala, dans la région du Littoral.

►Ré(écouter) Joshua Osih, Social Democratic Front (SDF) : « Entre l’opportunité et la stabilité dans la médiocrité, il n’y a pas vraiment match »


♦ Paul Biya

Le président camerounais sortant Paul Biya.
Le président camerounais sortant Paul Biya. AFP/Pool/Lintao Zhang

Le 6 novembre 1982, Paul Biya devenait le chef de l’Etat, à la suite de la démission inattendue du premier président du Cameroun indépendant, Ahmadou Ahidjo. Après 35 années de pouvoir, il portera à nouveau la flamme, symbole du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), pour un septième mandat à la tête de l’Etat.

►Ré(écouter) Cameroun : « Le président Paul Biya a un bilan éloquent », selon Jacques Fame Ndongo


♦ Cabral Libii

Cabral Libii se présente à la présidentielle sous la bannière de l’Union nationale pour l'intégration vers la solidarité.
Cabral Libii se présente à la présidentielle sous la bannière de l’Union nationale pour l'intégration vers la solidarité. RFI/Christophe Boisbouvier

Enseignant en droit à l’Université de Yaoundé II, Cabral Libii jouit d’une forte popularité sur les réseaux sociaux. À 38 ans seulement, il se présente à la présidentielle sous la bannière de l’Union nationale pour l'intégration vers la solidarité (Univers).

►Ré(écouter) Cameroun : « Ce qui ne va pas, c'est l'inhumanité du régime », selon Cabral Libii


♦ Maurice Kamto

Maurice Kamto, en 2008, alors ministre délégué de la Justice.
Maurice Kamto, en 2008, alors ministre délégué de la Justice. AFP/Pius Utomi Ekpei

Ancien membre de la Commission du droit international des Nations unies de 1999 à 2016, Maurice Kamto a mené avec succès la délégation camerounaise lors des négociations visant à rétrocéder la péninsule de Bakassi, un territoire que le Cameroun et le Nigeria se disputaient. Il a depuis quitté le gouvernement en novembre 2011 et lancé sa propre formation, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).

►Ré(écouter) Cameroun: « Nous n'accepterons jamais la sécession », selon Maurice Kamto


♦ Garga Haman Adji

Garga Haman Adji, candidat de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) à la présidentielle camerounaise de 2018.
Garga Haman Adji, candidat de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) à la présidentielle camerounaise de 2018. FB/Garga Haman Adji

A 74 ans, le candidat de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) reste l’un des rares ministres de Paul Biya à avoir choisi de démissionner. Son engagement dans la moralisation de la vie publique lui a valu d’être surnommé le « chasseur de baleines ».

►Ré(écouter) Garga Amman Adji: « Pour moi, la démocratie n’a de sens que si chacun peut se permettre d’être candidat »


♦ Ndifor Afanwi Franklin

Le pasteur Ndifor Afanwi Franklin a annoncé avoir reçu un appel de Dieu pour cette échéance présidentielle.
Le pasteur Ndifor Afanwi Franklin a annoncé avoir reçu un appel de Dieu pour cette échéance présidentielle. DR

C’est dans son église pentecôtiste du quartier Bonaberi, à Douala, qu’il a annoncé avoir reçu un appel de Dieu pour cette échéance présidentielle. Le pasteur du Kingship International Ministry considère que la politique est la cause des maux du Cameroun et se dit prêt à « délivrer le pays ».

►Ré(écouter) Ndifor Afanwi Franklin : « Ce n’est pas moi qui me lance dans la politique, c’est Dieu qui m’a envoyé pour venir en aide à cette population camerounaise »


♦ Serge Espoir Matomba

Serge Espoir Matomba, candidat du PURS, le Peuple uni pour la rénovation sociale.
Serge Espoir Matomba, candidat du PURS, le Peuple uni pour la rénovation sociale. RFI/Christophe Boisbouvier

Le candidat du PURS, le Peuple uni pour la rénovation sociale, a par le passé créé plusieurs entreprises, notamment dans le secteur des hydrocarbures. Très engagés sur les problématiques sociales, Serge Espoir Matomba et les cadres du PURS ont mené une grève de la faim en 2014 pour protester contre l’augmentation du prix des hydrocarbures par le gouvernement camerounais.

►Ré(écouter) Serge Espoir Matomba: « La politique, c’est par essence la contribution pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens »


♦ Adamou Ndam Njoya

Adamou Ndam Njoya, candidat de l'Union démocratique du Cameroun (UDC), le parti qu’il a créé en 1991.
Adamou Ndam Njoya, candidat de l'Union démocratique du Cameroun (UDC), le parti qu’il a créé en 1991. DR

Le maire de Foumban, dans l'Ouest, a 76 ans aujourd’hui et reste toujours la première option de l'Union démocratique du Cameroun (UDC), le parti qu’il a créé en 1991. Celui qui s'est déjà présenté à trois reprises à l'élection présidentielle doit faire face à une défiance de son propre cousin, l’influent roi Bamoun Ibrahim Mbombo Njoya, qui est membre du bureau politique du RDPC et un proche du président de la République.

►Ré(écouter) Adamou Ndam Njoya « n’est pas seulement un président de parti politique. C’est un facilitateur dans les crises, dans les guerres »

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