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Comores

[Reportage] Comores: premier débat inter-comorien

Aux Comores, le premier débat entre la mouvance présidentielle et les opposants au changement de Constitution validé par le très controversé référendum du 30 juillet dernier s’est tenu vendredi 14 septembre. Un dialogue inter-comorien néanmoins organisé par une délégation de l’Union africaine, dont la présence a été sollicitée par le gouvernement aussi bien que par l’union de l’opposition en raison du climat de tension qui prévaut depuis plusieurs mois dans le pays. Reportage à la sortie de cette première rencontre.

Aux Comores, le premier débat entre la mouvance présidentielle et les opposants au changement de Constitution validé par le très controversé référendum du 30 juillet dernier s’est tenu vendredi 14 septembre.
Aux Comores, le premier débat entre la mouvance présidentielle et les opposants au changement de Constitution validé par le très controversé référendum du 30 juillet dernier s’est tenu vendredi 14 septembre. RFI/Anne Cantener
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Vagues d’arrestations, ambiance délétère et tentatives de déstabilisation du pays ; le dialogue était bloqué entre le régime et l’opposition. L’Union africaine a facilité la mise en place d’un cadre de discussion efficace selon Ali Mliva Youssouf, le secrétaire général de la mouvance présidentielle : « La délégation de l’opposition est venue pour débattre sur les oppositions des uns et des autres. On a dit clairement que nous ne reviendrons pas sur la réforme constitutionnelle. La réforme a été faite, actée, officialisée. Nous nous projetons vers l’avenir. Nous nous projetons vers l’après-référendum. »

En face, on veut croire en la communauté internationale même si on est pessimiste, indique Moutsoifa S. Cheikh, porte-parole de la délégation opposée aux réformes institutionnelles. « Vous vivez l’absurde de cette initiative parce que d’un côté ils disent que cet appel au dialogue est à l’initiative du président Azali, et de l’autre ils disent que c’est à prendre ou à laisser. C’est la démonstration qu’ils n’ont pas la volonté de voir ce pays sortir de la crise. Nous sommes déterminés parce que ce pays ne peut pas rester sous la férule d’une dictature. »

Les discussions se poursuivront aujourd’hui avant le départ demain de la délégation de l’Union africaine.

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