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Guinée-Bissau

Guinée-Bissau: la CNE demande un report des législatives

 En Guinée Bissau, la Commission nationale des élections (CNE) demande un report des élections législatives prévues le 18 novembre. Lors d’une conférence de presse la CNE a demandé, samedi 8 septembre, que le nouveau calendrier soit fixé de manière consensuel. Le Bureau d’appui technique du processus électoral - entité chargée des opérations de recensement - attend en effet l’arrivée du matériel électronique. Par ailleurs, les fonds promis par la communauté internationale tardent à se mettre en place, alors que le scrutin est prévu dans  60 jours.

Comissão Nacional de Eleições em Bissau, en 2012 (Photo d'illustration)
Comissão Nacional de Eleições em Bissau, en 2012 (Photo d'illustration) Liliana Henriques / RFI
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A 60 jours du scrutin rien n’est encore fait. Le matériel électronique pour le recensement n’est toujours pas mis en place et peu d’informations filtrent à propos des fonds promis par la communauté internationale, l’Union européenne, la Cédéao et l’Uemoa, notamment.

Le Pnud auquel est confiée la gestion du fonds fiduciaire entretient un silence radio. Du coup, le doute s’installe à propos du respect de la date et de l’organisation des scrutins du 18 novembre, comme initialement prévu.

Face à cette inquiétude grandissante, la Commission nationale des élections (CEN) - l’équivalent de la Céni - a suggéré qu’un nouveau chronogramme avec une nouvelle date des élections soit établi.

« Il est urgent de mettre en place un nouveau chronogramme qui respecte les délais prévus par la Constitution. La CNE réaffirme sa détermination à collaborer avec le gouvernement et toute autre entité qui s’intéresse à ce processus électoral pour rechercher des solutions capables d’établir un équilibre et un consensus pour une élection juste et transparente », a tenu à souligner Felizberta Moura Vaz, porte-parole de la CNE.

Les législatives du 18 novembre doivent permettre de dénouer la crise politique que traverse le pays depuis l’été 2015. Pour Domingos Simões Pereira, chef du Parti africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, parti au pouvoir, la tenue des élections à la date indiquée doit être une exigence de tous les Bissau-Guinéens.

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