Guinée-Bissau: faux départ pour le recensement électoral
Les autorités bissau-guinéennes ont officiellement lancé un recensement électoral en prévision des élections législatives et présidentielles prévues en 2018 et 2019. Mais elles n'ont pu enregistrer aucun électeur car le matériel électronique prévu à cet effet n'a pas été livré à temps par le Nigeria et le Timor oriental.
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L’opération avait été annoncée pour le mercredi 23 août et devait en principe durer trente jours. Mais le matériel électronique prévu à cet effet n’est toujours pas arrivé. Un faux départ que le Premier ministre, Aristide Gomes, a vite dédramatisé : « Le retard que nous avons eu en ce début de l’opération de recensement après le lancement officiel, est surtout lié au problème de logistique devant permettre d’acheminer les kits dans notre pays. Mais nous pensons que ce problème sera très vite résolu, dans quelques jours ».
Outre le Nigeria et le Timor oriental, le Cap-Vert doit également fournir à la Guinée-Bissau des kits qui permettent d'enregistrer, de photographier les électeurs et d'imprimer leurs cartes sur place, le tout en trois minutes. Quelque 920 000 documents servant au recensement - livrés par l'Afrique du Sud - sont toutefois arrivés à Bissau.
Les élections législatives du 18 novembre doivent permettre de dénouer la crise politique que traverse le pays depuis la destitution, en août 2015 par le président José Mario Vaz, de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), auquel le président Vaz appartient également.
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