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Centrafrique

RCA: l'armée poursuit sa reconstruction

En Centrafrique, la reconstruction de l'armée après la crise est une phase importante. Samedi 4 août, un troisième volet de formation s'est terminé à Berengo, l'ancien domaine du président Bokassa transformé en camp de formation militaire. Là-bas, les Russes, dans le cadre d'un accord, forment les Forces armées centrafricaines notamment au maniement des armes livrées en début d'année. Une cérémonie officielle est venue boucler la formation d'un nouveau contingent de 400 soldats, en présence de nombreux officiels et du président Touadéra.

Le président centrafricain Félix Ange Touadéra (d.) remet à titre symbolique le certificat de fin de stage à un élément des Forces armées centrafricaines (FACA), au camp de Bérengo, le 4 août 2018.
Le président centrafricain Félix Ange Touadéra (d.) remet à titre symbolique le certificat de fin de stage à un élément des Forces armées centrafricaines (FACA), au camp de Bérengo, le 4 août 2018. RFI/Gaël Grilhot
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Une démonstration est réalisée devant le président. « Joujou, ça veut dire je te couvre ». Quatre cents éléments en ont donc terminé avec la formation menée par l'équipe russe. Le président Touadéra se dit fier de cette armée en reconstruction : « Ce qui est un fait important, c'est que dans cette formation il y a aussi les 200 éléments qui ont été dans le DDR pilote. Aujourd'hui, ils ont réintégré l'armée nationale et ils sont formés au même titre que tous les autres. Notre vision c'est de construire une armée républicaine, apolitique, représentative ».

Une armée en reconstruction : 1 200 FACA passeront par la formation russe, une formation de deux mois. D'autres sont entraînés par la mission européenne. Mais pour le président Touadéra ce n'est pas suffisant : « Ce n'est pas encore ça. Ces éléments ont beaucoup de difficultés parce que nous n'avons pas encore les ressources pour leur donner tout ce qu'il faut. Mais petit à petit, avec le soutien de nos amis (...) il y a de la place pour tout le monde. Il y a nos forces de sécurité intérieures qui ont besoin d'équipement, de formations. Aujourd'hui c'est un pas, c'est 400 éléments c'est encore insignifiant, il faut poursuivre ».

L'armée manque de matériel et notamment d'armes et de munitions. La Centrafrique est aujourd'hui sous embargo, mais les Russes ont obtenu une dérogation auprès du Conseil de sécurité de l'ONU.

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