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Tunisie

Tunisie: le parti islamiste Ennahda remporte 130 mairies, devant Nidaa Tounès

En Tunisie, le mouvement Ennahda est arrivé en tête en remportant 130 mairies, la majorité des sièges, à l'issue des premières municipales démocratiques de Tunisie, selon le ministère des Affaires locales. A ce jour, 347 maires sur 350 ont été désignés. Le parti au pouvoir, Nidaa Tounès, qui traverse actuellement des profondes divisions, est arrivé troisième.

Rached Ghannouchi, le leader du mouvement islamiste Ennahda lors de son discours pendant un congrès du parti, le 20 mai 2016.
Rached Ghannouchi, le leader du mouvement islamiste Ennahda lors de son discours pendant un congrès du parti, le 20 mai 2016. Reuters/Zoubeir Souissi
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Le scrutin s'était tenu le 6 mai. Les Tunisiens ont d'abord élu des conseillers municipaux, qui ont été eux-mêmes amenés à élire les maires.

Le parti Nidaa Tounès, fondé par l'actuel président tunisien, Béji Caïd Essebsi, est aujourd'hui renvoyé en troisième position à l'issue des municipales tunisiennes. Sorti vainqueur des scrutins de 2014, il remporte seulement 80 municipalités.

De quoi tirer la sonnette d'alarme au sein de ce parti, alors que la Tunisie se prépare à des élections législatives et présidentielles en 2019.

Le mouvement islamiste Ennahda, le deuxième parti de la coalition au pouvoir, passe donc premier, en remportant le plus grand nombre de mairies dans le pays.

→ A (RE)LIRE : Tunisie: une candidate d'Ennahda élue première femme maire de Tunis

Les listes indépendantes en 2e position

En termes de sièges, ce sont les listes d'indépendants qui sont arrivées en tête de ces élections, marquées par une forte abstention en mai dernier. En fin de compte, les indépendants possèdent 114 mairies et se positionnent donc juste après Ennahda.

Selon le ministère des Affaires locales, 23 autres mairies ont été remportées par d'autres partis.

Les nouveaux élus locaux disposeront de pouvoirs plus étendus que leurs prédécesseurs, qui étaient peu autonomes et dépendaient d'une administration centralisée. Depuis 2011, date de la fuite du président déchu Zine El Abidine Ben Ali, les mairies étaient gérées par des délégations spéciales à la gestion approximative.

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