Algérie: licenciements en cascade dans l'encadrement des forces de sécurité
Après le licenciement il y a quelques jours du patron de la police, d'autres responsables des forces de sécurité ont aussi été licenciés, sans explications officielles, mais avec toujours un lien avec l'affaire de la saisie de cocaïne dans le port d'Oran.
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Après le chef de la police, il y a eu le chef de la gendarmerie. Puis, à Oran comme à Alger, les responsables régionaux de la police ont aussi été remerciés. Au-delà de ces licenciements en cascade dans le secteur sécuritaire, les problèmes touchent aussi des cadres de l'administration.
En quelques jours, des responsables de l'urbanisme et du foncier d'Alger ont été mis en examen pour corruption. À Annaba, ce sont des employés et des responsables des douanes qui ont dû se présenter devant le tribunal ce jeudi 12 juillet.
Tous ces changements interviennent après l'affaire de la saisie de 701 kilos de cocaïne dans le port d'Oran. Cette affaire de drogue se transforme au fil des jours en une énorme affaire de corruption qui touche principalement le secteur de l'immobilier.
Et selon la presse, ces licenciements sont bien à mettre en lien avec de possibles implications. Les journaux algériens font tous le parallèle avec les deux dernières grandes affaires de corruption en Algérie : Khalifa et Sonatrach. Deux affaires qui sont nées, comme aujourd'hui, dans des moments de grands enjeux politiques.
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