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Sénégal

Sénégal: la modification du code électoral provoque la colère de l'opposition

Au Sénégal, à la demande du président Macky Sall, la loi qui modifie le code électoral a été débattue et votée ce lundi 18 juin. Cette procédure d'urgence est voulue par le chef de l'Etat alors que ce texte qui instaure de nouvelles règles pour être candidat à toutes élections, notamment présidentielle, a été très critiqué par l'opposition, notamment l'instauration des parrainages pour valider les candidatures.

La devanture de l'Assemblée Nationale du Sénégal à Dakar. (Image d'illustration)
La devanture de l'Assemblée Nationale du Sénégal à Dakar. (Image d'illustration) RFI/Ndiassé SAMBE
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A l'extérieur, une assemblée en Etat de siège, à l'intérieur, une ambiance électrique entre la majorité et l'opposition. Pour Madicke Niang, député PDS et président du groupe de l'opposition, cette loi est illégale. « On a voulu faire participer les députés, mon groupe a refusé, explique-t-il. C’est une violation flagrante des procédures législatives et pour cette raison, ce texte doit être retiré ».

Avec ces propos Madicke Niang provoque la colère de la majorité qui au final, après six heures de débat vote cette loi controversée. Désormais, pour être candidat à la présidentielle, il faudra être sénégalais et uniquement sénégalais, et surtout, récolter dans au moins sept régions du Sénégal, les signatures de 0,8% des inscrits du fichier électoral.

Pour la majorité, cette loi est une réelle avancée et explique le ministre de l'Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, c'est l'opposition qui a refusé le dialogue. « Nous avons voulu des concertations les plus larges possibles mais nous avons malheureusement une partie de l’opposition qui n’est pas venue à ces concertations », affirme-t-il.

Consolidation de la démocratie en réduisant le nombre de candidats à la présidentielle pour la majorité, passage en force pour l'opposition qui considère au contraire que cette loi et le nouveau code électoral n'a qu'un objectif : éliminer le maximum de candidat pour permettre à Macky Sall d'être réélu dès le premier tour du scrutin présidentiel en février 2019.

 

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