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Migrations

En 2017, près de 30,6 millions de personnes ont dû fuir leur propre pays

Fuir des conflits. Fuir aussi des catastrophes naturelles. En 2017, près de 30,6 millions de personnes ont dû fuir leur propre pays selon un rapport publié mercredi 16 mai par l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) et le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). Plus de la moitié des nouveaux déplacements liés aux conflits ont eu lieu en Afrique subsaharienne, notamment en RDC, en Ethiopie, ou encore au Soudan du Sud.

Le camp de réfugiés de Lovua, à une centaine de kilomètres de la frontière congolaise, accueille notamment des réfugiés congolais qui ont fui les violences au Kasaï, 18 août 2017 (photo d'illustration).
Le camp de réfugiés de Lovua, à une centaine de kilomètres de la frontière congolaise, accueille notamment des réfugiés congolais qui ont fui les violences au Kasaï, 18 août 2017 (photo d'illustration). RFI/Sonia Rolley
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Au total, près de 5,5 millions de personnes ont dû fuir leur foyer l'année. Avec plus de 2 millions de déplacés, la RDC paie le plus lourd tribut. Un phénomène essentiellement lié à la crise dans le Kasaï, dans la province du Tanganyika, dans les nord et sud Kivu. 60% des déplacés sont des enfants, relève cette étude, qui s'appuie sur des données des Nations unies.

Il y aurait par ailleurs plus de 2 millions de personnes déplacées au Soudan du Sud, en Ethiopie, en Centrafrique et en Somalie. La Somalie, où le nombre de personnes déplacées a triplé, les humanitaires ont un accès limité aux camps dans le centre et le sud du pays. 

Autre cause de ces déplacements, les catastrophes naturelles. Près de 2,6 millions de personnes ont perdu leurs foyers à cause des inondations -c'est le cas du Niger et du Nigeria (ou à cause du passage d'un cyclone comme à Madagascar ou au Mozambique). 

« Ces déplacements aggravent la vulnérabilité et mettent à rude épreuve la capacité des autorités locales à faire face à ce phénomène », avertissent les auteurs de cette étude, qui déplorent le fait que « les risques de déplacement ne figurent pas en tête des priorités de la plupart des gouvernements ».

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