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France / G5 Sahel

Depuis un an, Macron impose un nouveau rythme dans la sécurisation du Sahel

Il y a un an, jour pour jour, Emmanuel Macron était élu à la présidence de la République française. A son arrivée à l’Elysée, le chef des armées n'a pas souhaité trancher immédiatement sur l'avenir de la force Barkhane déployée dans le Sahel et le Sahara. Alors que le président français appelle à l'accélération de la mise en place de la force conjointe du G5 Sahel, qui devait être pleinement opérationnelle au printemps, on assiste à une multiplication d'actes de terrorismes violents. La France ne cesse de répéter qu'elle est là pour soutenir les forces régionales, mais que Barkhane « ne restera pas éternellement » au Mali.

Les soldats français de Barkhane au Mali.
Les soldats français de Barkhane au Mali. Pascal Guyot, AFP
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La base française de Gao fut la première visite à l'étranger du président  Emmanuel Macron. En arrivant au pouvoir en mai 2017, il hérite d'un dispositif militaire lancé par son prédécesseur, François Hollande, dans la foulée de l'opération Serval, quatre ans plus tôt. Face à une situation sécuritaire qui se dégrade, Paris choisit ne pas envoyer de troupes françaises supplémentaires en Afrique, mais décide d'accélérer la montée en puissance d'une alliance militaire régionale, le G5 sahel, dans les cartons depuis 2014.

Dans le même temps, Barkhane change de tactique. A partir de novembre, les opérations « Koufra » sont lancées : ratissages dans le Gourma dans la zone des trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso) ou les groupes terroristes se mêlent aux populations. Lors de son discours de Ouagadougou, le 28 novembre 2017, Emmanuel Macron, appelle le G5 à remporter rapidement ses « premières victoires », mais rencontre aussi discrètement les forces spéciales françaises. Entre le jeune président et les commandos de la force Sabre le courant passe bien.

Le 14 février 2018, un raid français dans le nord du Mali conduit à  l'élimination d'une vingtaine de combattants jihadistes. Des personnalités du « premier cercle » autour d'Iyad Ag Ghali. L'Elysée ne commente pas, mais à Paris, on reconnaît que « sa disparition pourrait changer la donne politique dans la région ».

Dans le même temps, dans la zone des trois frontières, Barkhane poursuit toujours un autre chef jihadiste, Adnane Abou Walid al-Saharoui. Pour récolter des précieux renseignements, les forces françaises acceptent d'opérer aux côtés des mouvements Gatia et MSA, soupçonnés d'exactions dans la région.

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