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RCA / Gabon

RCA: un casque bleu gabonais interpellé pour vente illicite de munitions

Au Gabon, le gouvernement a réagi à la suite de l'interpellation d'un casque bleu gabonais, ce vendredi 13 avril, au quartier PK5 à Bangui qui tentait de vendre à des rebelles des minutions de guerre.

Un contingent portugais de la Minusca qui a mené une attaque contre le groupe d'autodéfense du PK5, un quartier de Bangui à majorité musulmane, le 8 avril 2018. (Photo d'illustration)
Un contingent portugais de la Minusca qui a mené une attaque contre le groupe d'autodéfense du PK5, un quartier de Bangui à majorité musulmane, le 8 avril 2018. (Photo d'illustration) FLORENT VERGNES / AFP
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« Un casque bleu de la Minusca, en tenue civile, a été appréhendé vendredi à Bangui par la gendarmerie centrafricaine, en possession de munitions », a indiqué un communiqué de la mission onusienne.

Ce soldat sera rapatrié au Gabon et puni selon la rigueur de la loi, a annoncé le vice-amiral d'escadre, Gabriel Mally Hodjoua, secrétaire général du ministère gabonais de la Défense.

« Le vendredi 13 avril 2018, un militaire du bataillon gabonais de la Minusca a été interpellé au PK5 à Bangui par la gendarmerie locale, avec en sa possession un important lot de munitions de guerre qu’il tentait illicitement de vendre. Au cours d’une inspection des armes et munitions effectuée le lundi 9 avril 2018, l’intéressé a profité du déplacement du responsable du container à munitions pour retirer une caisse. L’intéressé est actuellement incarcéré dans les locaux disciplinaires de la Minusca. Dans les tout prochains jours, il sera rapatrié au Gabon et mis à la disposition des instances judiciaires nationales. Au regard de la gravité des faits, le militaire mis en cause sera sanctionné conformément à la rigueur de la loi. Des dispositions particulières ont été prises pour éviter que de tels éléments ne se reproduisent », a-t-il déclaré.

Le Gabon avait annoncé le 10 mars dernier le retrait de ses quelque 450 soldats de la mission de l'ONU en République centrafricaine, à la suite « des manquements constatés dans ce contingent » car il y aurait eu « des problèmes d'équipement et d'abus sexuels », selon un responsable à New York.

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